Renaud Lavoie croit savoir ce que feront les Oilers dans le dossier des offres hostiles
Voyez les détails!
Hier, les Oilers d'Edmonton ont vu les Blues de St. Louis leur mettre d'énormes bâtons dans les roues en déposant pas une mais bien deux offres hostiles à leurs jeunes joueurs Philip Broberg et Dylan Holloway.
Voici les détails des deux offres.
- PHILIP BROBERG: 4.58 millions de dollars par année pour 2 ans.
Si l'offre n'est pas égalée, les Oilers recevront un choix de 2e ronde
- DYLAN HOLLOWAY: 2.29 millions de dollars par année pour 2 ans.
Si l'offre n'est pas égalée, les Oilers recevront un choix de 3e ronde.
La direction de l'équipe a maintenant 7 jours pour prendre une décision officielle à savoir s'ils égaleront les offres ou se contenteront de les laisser partir en échange de la compensation en choix au repêchage prévue dans la convention collective.
Dépassant déjà le plafond salarial par près de 350 000$, c'est maintenant 7.2 millions qu'ils doivent trouver comme espace pour pouvoir garder leurs deux jeunes choix de première ronde.
Mais selon Renaud Lavoie de TVA Sports, le DG Stan Bowman trouvera assurément un moyen d'y parvenir.
Avec un peu de créativité les Oilers devraient être en mesure d’égaler les deux offres hostiles. Il ne faut pas oublier que les équipes ont droit de dépasser la limite du plafond salarial de 10% durant la saison morte. Ça donne le temps de régler le problème. Les Oilers ont beaucoup de pression pour égaler l’offre. On parle de deux bons jeunes joueurs et les laisser partir serait une erreur, sans aucun doute.
- Renaud Lavoie
Lavoie croit que les Oilers utiliseront leur droit de dépasser le plafond salarial de 10% avant le début de la saison pour se donner de la marge de manoeuvre et ainsi acheter du temps avant de prendre une décision sur quel joueur sera sacrifié par voie de transaction et/ou si l'attaquant Evander Kane est placé sur la liste des blessés à long terme pour amorcer la saison.
Quoiqu'il en soit, le nouveau DG de l'équipe devra se montrer imaginatif pour manoeuvrer dans cette situation précaire.