Aleksander Barkov dévoile le conseil de Jaromir Jagr qui a transformé sa carrière

Quand on évoque les doubles champions de la Coupe Stanley, les projecteurs se braquent naturellement sur les Bennett, Tkachuk, Marchand, Ekblad et j’en passe. Mais dans l’ombre de ces triomphes, un vétéran légendaire a laissé une empreinte indélébile sur le capitaine actuel des Panthers: Jaromir Jagr.

De 2014 à 2017, le colosse tchèque a partagé la glace avec un jeune Alexander Barkov, alors en pleine ascension. Ce passage, discret mais marquant, a façonné l’éthique de travail du Finlandais. Sur la plateforme X, Barkov a récemment levé le voile sur un conseil qui a marqué sa carrière:

«Quand Jagr est arrivé, il m’a montré une chose importante», confie Barkov. «Pendant un entraînement de 45 à 60 minutes, les gardiens reçoivent entre 100 et 120 lancers. Nous, les joueurs, on en fait à peine 10 à 20.»

Tu dois tirer plus. Avant, après, à la maison. Peu importe. Mais tu dois en faire plus que les gardiens en reçoivent. 
- Jaromir Jagr

Ce principe, simple en apparence, est devenu la pierre angulaire de la routine de Barkov. Après les entraînements, il demeure sur la glace. Il patine, il tire, il répète. Quand les filets sont rangés, il sort des balles lourdes et les lance contre les bandes. «Après ça, les rondelles semblent beaucoup moins lourdes.», dit-il simplement. 

Et ce n’est pas un hasard si ce conseil vient d’un homme reconnu pour son obsession du travail. Jagr s’entraînait parfois en pleine nuit, incapable de dormir, préférant enfiler ses patins ou ses souliers de course pour suer sur la glace ou au gym, plutôt que de compter les moutons. Pas étonnant que le gars ait joué jusqu'à 53 ans pendant que d’autres peinent à finir leur contrat d’entrée. 

Chez lui, Barkov n’a pas de complexe d’entraînement dernier cri. Juste un filet, un filet protecteur, quelques mini buts, une surface pour manier la rondelle et une vue à couper le souffle. Minimaliste, mais efficace. L’essentiel, c’est la répétition. L’intention. L’héritage de Jagr.

C’est peut-être là, dans ces détails invisibles au grand public, que se cache la vraie recette du succès des Panthers. Pas dans les feux de la rampe, mais dans les habitudes forgées à l’aube d’une carrière, sous l’œil d’un maître. Et si Barkov poursuit sur cette lancée avec la même rigueur, il risque de faire parler de lui encore longtemps… tout comme les Panthers.