Pourquoi les Panthers misent sur des joueurs de nulle part… et gagnent
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Les Panthers de la Floride ne sont peut-être pas l’équipe la plus glamour de la LNH, mais ils sont en train de devenir un modèle de développement.
Et non, ce n’est pas seulement grâce à Aleksander Barkov ou Aaron Ekblad. C’est à cause de leur noyau de joueurs issus de villes qui, statistiquement, produisent plus de joueurs de la LNH que bien des métropoles.
Prenez Sam Reinhart (West Vancouver) ou Anton Lundell (Espoo, Finlande), tous deux issus de villes où le hockey est une culture, pas une industrie.
Pendant que certaines équipes repêchent des noms, les Panthers, eux, repêchent des racines. Ils misent sur des gars qui ont grandi dans des arénas où l’odeur de la zamboni fait partie de l’ADN local. Pas dans des complexes multisports commandités par une chaîne de pharmacies, qu’on voit plus souvent dans les centres d’achats que dans les arénas.
Et si on veut comprendre pourquoi le Québec ne produit plus autant de joueurs qu’avant, il faut regarder ce que ces villes font de bien.
Les villes les plus efficaces du hockey
Scott Maxwell, analyste chez Daily Faceoff, a récemment publié une statistique fascinante: certaines petites villes canadiennes produisent des joueurs de la LNH à un rythme complètement fou. Pas en nombre total, mais en efficacité, soit le nombre de citoyens par joueur produit.
Et là, oubliez Toronto ou Montréal. Ce sont des villes comme Flin Flon, Manitoba qui mènent le bal. Oui, ça existe vraiment et, non, ce n’est pas un nom inventé par un humoriste qui suit le hockey comme Danick Martineau.
Avec seulement 4970 habitants, Flin Flon a produit 18 joueurs de la LNH, soit un ratio hallucinant de 276 citoyens par joueur.
Voici quelques autres villes qui impressionnent:
- Kirkland Lake, Ontario: 367
- Trail, Colombie-Britannique: 420
- Brandon, Manitoba: 624
- Rouyn-Noranda, Québec: 889
Oui, Rouyn est dans le top. Et c’est là que ça devient intéressant pour le Québec, car aucune grande ville de la province n’approche son efficacité.
Copier Flin Flon, pas Laval
La recette? Une culture hockey enracinée, des infrastructures accessibles et un encadrement communautaire fort. Là-bas, le hockey, ce n’est pas juste un sport. C’est une identité.
Le Québec n’a pas besoin de plus de joueurs. Il a besoin de meilleurs environnements pour les former. Et ça commence par copier les bons modèles: Flin Flon, Kirkland Lake… ou les Panthers de la Floride.
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