Pierre-Luc Dubois garde des cicatrices de son passage à Los Angeles
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C'est ce mois-ci que les camps d'entraînement s'ouvriront dans la LNH. L'attaquant Québecois Pierre-Luc Dubois aura droit à un nouveau départ alors qu'il se retrouve maintenant avec les Capitals de Washington.
Échangé durant l'été, seulement un an après avoir signé un contrat de 68 millions de dollars pour 8 ans et quelques jours avant que n'entre en vigueur sa clause de non-échange, Dubois a pris le chemin de Washington en retour du vétéran gardien Darcy Kuemper qui avait perdu son poste de numéro un durant l'année précédente.
L'attaquant Québecois a accepté de rencontrer le journaliste Mathias Brunet de La Presse pour discuter de son passage à Los Angeles et sa nouvelle vie qui s'amorce pour lui avec sa conjointe et leurs deux chiens.
Avant de se retrouver à Los Angeles, le principal intéressé avoue avoir discuté avec le Canadien de Montréal, notamment le défenseur David Savard et l'entraîneur-chef Martin St. Louis. Ultimement, le timing n'était pas parfait de part et d'autres et c'est pourquoi il a choisi les Kings qui eux, étaient très agressifs dans le dossier.
Montréal, ça commence par David Savard. C’était mon grand frère à Columbus. Ce n’est pas un ami, c’est comme un membre de ma famille. Sa famille, c’est comme ma famille. Après, tu as Martin St-Louis, que je n’ai pas eu longtemps à Columbus, comme spécialiste des supériorités numériques, mais que j’ai apprécié.
- Pierre-Luc Dubois
Je suis un fier Québécois, je passe mes étés ici, mes parents sont là, mes grands-parents aussi. C’est impossible de ne pas penser à Montréal. On a discuté un peu, mais dans le monde du hockey, tout est une question de timing. Ça n’était pas nécessairement la bonne situation pour les deux parties et Los Angeles poussait énormément. Los Angeles semblait la meilleure option parce qu’ils me voulaient beaucoup.
Bien qu'il prenne la majeure partie du blâme pour ses insuccès avec les Kings, Dubois affirme qu'il ne savait pas vraiment ce qu'on attendait de lui à Los Angeles, lui qui très peu de discussions avec son entraîneur-chef. Trop dans sa tête, il était incapable de performer à la hauteur de son talent en se retrouvant dans une telle zone grise.
Je suis mélangé quand il y a des zones grises. Je me pose trop de questions. Je travaille là-dessus depuis que je suis jeune. Et là, dès mes premières conversations avec l’équipe, je ne savais pas trop ce qu’on attendait de moi. Je ne savais pas où je me situais. Tu ne peux pas bien jouer quand tu te poses trop de questions.
- Pierre-Luc Dubois
J’ai vécu le pire des scénarios, d’où les cicatrices. On se comprend, il y a des choses bien pires dans la vie. Je fais encore le sport que j’aime faire, j’ai encore ma famille, mes amis. Ma vie va bien. Mais professionnellement, c’était le pire scénario. Tu veux réussir ta carrière, tu veux plaire à ton équipe, aux gens qui t’entourent.
Cette transaction arrive à point pour Dubois qui affirme que Washington était l'endroit de rêve où voulait vivre sa conjointe. Déjà, il affirme se sentir bien avec sa nouvelle équipe et semble avoir une bonne relation avec son nouvel entraîneur-chef, Spencer Carbury.
Pourrait-il rebondir cette saison?
- Âgé de 25 ans, Pierre-Luc Dubois est un choix de 1ere ronde (3e total) en 2016. Cette saison, il a compilé une fiche de 16 buts et 24 passes pour un total de 40 points en 82 matchs. Il lui reste 7 ans à écouler à son contrat lui rapportant en moyenne 8.5 millions de dollars par saison.
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