Voyez les détails!
Phillip Danault était présent à l'événement Pro Am Sun Life jeudi dernier à Québec, en compagnie d'autres Québécois et joueurs de la LNH, dont Zachary Bolduc, Joshua Roy, Jonathan Marchessault.
Danault est revenu sur la saison des Kings de Los Angeles et leur incapacité à vaincre les Oilers d'Edmonton en séries éliminatoires.
Pour une quatrième saison consécutive, les Oilers sont venus mettre un terme au parcours des Kings en séries, et le centre québécois admet que cette répétition commence à soulever de sérieuses interrogations :
«C’est sûr que tu te poses des questions », a-t-il admis. « Qu’est-ce qu’on a besoin de plus? On a changé le désavantage numérique, on a changé l’avantage numérique... Un moment donné, c’est peut-être juste une question de timing. »
Bien que Los Angeles ait tenté d’apporter des ajustements, notamment en avantage numérique et en désavantage numérique, Danault reconnaît que l’équipe n’a toujours pas trouvé la recette pour rivaliser pleinement avec Connor McDavid et ses coéquipiers.
Selon lui, ce sont les petits détails qui font la différence et qu’il est impossible de se permettre la moindre baisse de concentration contre une formation aussi talentueuse :
« C’est sûr que McDavid et Draisaitl, ce sont les meilleurs joueurs au monde. Les bonnes équipes comme les Oilers vont prendre avantage des petits détails. Tu ne peux pas dormir une seconde, et il faut que tu sois aux aguets tout le temps. »
Au cours de l’été, les Kings ont procédé à quelques changements notables pour tenter de franchir un nouveau cap.
Joel Armia, ancien attaquant du Canadien bon avec la protection de rondelle et en désavantage numérique, puis Corey Perry, vétéran d’expérience, sont venus prêter main-forte à l’offensive sur le bottom 6.
En défense, Brian Dumoulin et Cody Ceci tenteront de remplacer Vladislav Gavrikov et Jordan Spence même s'ils sont plus âgés et en perte de vitesse.
Dumoulin possède deux Coupes Stanley à son actif, acquises lorsqu'il jouait pour les Penguins de Pittsburgh, et Ceci a joué plus de 100 parties en séries éliminatoires.
Toutefois, selon Danault, ces ajouts apportent du poids et de l’expérience, ce qui pourrait donner plus de profondeur à l’équipe. Il s’est d’ailleurs dit heureux de retrouver Armia, avec qui il a partagé le vestiaire à Montréal, et n’a pas manqué de souligner l’intelligence de jeu et l’impact que Perry peut avoir dans un groupe.
Malgré tout, le centre de 32 ans garde en tête que les Oilers demeurent l’obstacle principal à franchir dans l’Ouest. Conscient que la prochaine saison pourrait encore mener à un affrontement entre les deux formations, Danault se veut à la fois prudent, mais optimiste.
Il croit que les ajustements effectués vont dans la bonne direction et que les Kings sont mieux armés pour rivaliser.
Reste à voir si ces changements suffiront enfin à percer le mystère des Oilers, une équipe qui continue de représenter un mur difficile à franchir pour Los Angeles.
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