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La série entre les Stars de Dallas et les Oilers d’Edmonton a pris une tournure inattendue après un départ prometteur pour les Texans. Lors du premier match, Dallas avait dominé Edmonton avec une victoire convaincante de 6 à 3, laissant croire que la troupe de Pete DeBoer était en plein contrôle. Mais dès la rencontre suivante, tout a changé. Les Oilers ont mis la machine en marche et enchaîné quatre victoires consécutives pour se qualifier pour la finale de la Coupe Stanley.
Selon l’ancien joueur et maintenant analyste Paul Bissonnette, un moment précis a marqué un tournant psychologique décisif dans la série : la fin du match numéro un. Alors que les Stars venaient de réaliser une spectaculaire remontée, un incident en apparence anodin a eu des répercussions bien plus grandes qu’on pourrait le croire.
Le défenseur géant Lian Bichsel, s’est retrouvé face à Corey Perry, le vétéran des Oilers reconnu pour son style provocateur. Plutôt que de lui tenir tête, Bichsel a préféré se replier, « faire la tortue » comme on dit dans le jargon du hockey.
Cette réaction n’a pas échappé à Perry, qui s’est immédiatement moqué de lui, le tournant en dérision devant tous. Un moment gênant, voire humiliant pour un jeune joueur censé incarner la robustesse. Et selon Bissonnette, ce geste de recul aurait été un véritable coup de massue pour la confiance du vestiaire des Stars. Voir un colosse reculer devant un joueur vétéran, même aussi rusé que Perry, a envoyé un mauvais signal à toute l’équipe.
Ce Bischel va être bon, en passant. Il me fait penser à un Doug Murray qui patine mieux. Je suis sûr que les partisans des Sharks de San Jose qui nous écoutent se rappellent de Doug Murray, cette espèce de machine. Bischel a à peu près le même gabarit.
Maintenant, à la fin du premier match, quand Dallas a réussi cette remontée incroyable en troisième période, je sais pas ce qu’il a pensé en faisant la tortue devant Corey Perry. Tu peux pas faire ça… dans un moment comme ça. C’est tellement mauvais pour le moral de l’équipe.
Surtout quand t’es aussi gros que lui. C’est Corey Perry. Le gars touche presque sa pension de retraite. Il pèse 180 livres. Qu’est-ce que tu fous, man? T’es 6 pieds 6, 6 pieds 7, 230 livres? En fait, il est probablement encore plus lourd que ça. T’as intérêt à en encaisser quelques-unes pour ton équipe. Là, tu te recroquevilles, et évidemment Perry, fidèle à lui-même, se met à le narguer à l’ancienne — et avec raison. J’ai eu l’impression que la série a basculé à ce moment-là.
- Paul Bissonnette
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