Paul Bissonnette dévoile des détails choquants sur la saga Mike Babcock

Quelques jours après le congédiement de Mike Babcock suite à la controverse des photos de cellulaires, l'histoire fait encore jaser, surtout que certains détails font surface et certains sont particulièrement choquants.

Dans un récent podcast de Spittin Chiclets dédié à cette histoire, certaines révélations nous donnent un portrait du genre de personne que Babcock est réellement et ce n'est pas très joli.

Il est dépeint comme un tyran, utilisant souvent l'intimidation pour faire passer ses messages.

Voici une traduction de certains moments de l'épisode : 

Biz était étonnamment sur la défensive durant ce podcast. Il a fait deux plaidoyers : tout d'abord, il a demandé aux médias d'arrêter de poser des questions à ces joueurs. "Cela s'est passé pendant l'intersaison, cela a été réglé pendant l'intersaison, vous ne pouvez pas ennuyer ces joueurs toute l'année à ce sujet. Ils n'ont rien fait de mal." Deuxièmement, il s'est offusqué que Whitney ait dit que Jarmo devrait être viré. Il a dit qu'il n'aimait pas la déclaration de Jarmo, mais que Jarmo avait un grand cœur et qu'il avait fait un grand pas en avant en donnant une seconde chance à un joueur et qu'il ne devrait pas perdre son emploi pour cela.

Le plus surprenant, c'est qu'apparemment plusieurs de ces incidents se sont produits au domicile de Babcock. Dans au moins un des incidents rapportés à Whitney, un jeune joueur a été invité à déjeuner, on lui a dit de sortir son téléphone, Babcock a regardé ses photos et lui a dit de partir... sans déjeuner. On dirait un sociopathe.

Whitney a soulevé un point intéressant, mis à part les cas évidents (photos de fêtes, photos de petites amies, etc.) : que se passerait-il si un joueur était homosexuel sans l'avoir dit à personne? Les photos de votre téléphone sont privées et devraient le rester.

D'autres histoires concernant Babcock ont été partagées. Un joueur plus âgé qui n'a pas encore réussi à percer dans la LNH a raconté qu'il était assis sur le banc dans un aréna vide et qu'il tapotait son bâton avant le dernier match de présaison à Anaheim. Babcock est venu s'asseoir à côté de lui et lui a dit quelque chose du genre "C'est assez incroyable, n'est-ce pas ? Lorsque le joueur a acquiescé, Babcock a poursuivi : "Imprègne-toi de cette expérience, c'est la dernière fois que tu te trouves sur un banc de la NHL". Un comportement de tueur en série.