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Le Kraken de Seattle ne veut plus jouer les figurants. Selon Elliotte Friedman dans le balado 32 Thoughts, la direction de l’équipe serait prête à sortir l’artillerie lourde cet été. Et dans leur viseur, les joueurs autonomes avec compensation. Oui, Seattle envisage sérieusement de déposer des offres hostiles.
Ce n’est pas une lubie passagère. Le contexte économique de la LNH est en pleine mutation. Le plafond salarial, longtemps figé par les séquelles de la pandémie, est maintenant en pleine expansion. On parle d’un plafond qui pourrait atteindre 113,5 M$ d’ici 2027-2028. Traduction: les contrats signés aujourd’hui auront l’air de véritables aubaines dans trois ans. Et ça, les DG les plus futés l’ont bien compris. On a d’ailleurs évoqué quelques possibilités pour le CH durant la saison estivale:
Seattle, avec sa masse salariale bien gérée et une structure jeune, est dans une position idéale pour frapper. L’exemple des Blues de St. Louis l’été dernier est encore frais: deux offres hostiles, deux jeunes joueurs arrachés aux Oilers (Holloway et Broberg), et deux saisons très solides à la clef.
Résultat? Une tendance pourrait bien être en train de naître.
On parle ici d’un geste audacieux, mais calculé. L’offre hostile est une arme légale, mais rarement utilisée, souvent par peur de représailles ou de briser le gentlemen’s agreement non écrit entre les DG. Mais à Seattle, on semble prêt à briser ce code de silence.
Le Kraken pourrait viser un joueur prometteur coincé dans un alignement trop profond ou dans une équipe étranglée par le plafond. Pas nécessairement une vedette — les Matthew Knies, Evan Bouchard ou JJ Peterka de ce monde seront probablement protégés — mais plutôt un joueur sous-estimé, à la Broberg. Faites vos jeux! Le genre de pari qui peut transformer une équipe… ou pas.
Mais attention: les offres hostiles ne sont pas sans risque. Il faut posséder ses propres choix au repêchage pour les déposer. Dans un repêchage particulièrement relevé, une équipe pourrait perdre la possibilité de sélectionner un joueur de la trempe de Gavin McKenna, qui a explosé dans la WHL cette saison, puisqu’il pourrait représenter le prix à payer si une offre tourne au vinaigre.
Seattle veut accélérer sa progression. Après une saison en demi-teinte, l’organisation ne veut plus attendre que le développement suive son cours naturel. Elle veut provoquer les choses. Et si cela implique de forcer la main à un rival en déposant une offre impossible à égaler, qu’il en soit ainsi.
Ron Francis n’a jamais été du genre à faire du bruit pour rien. Si cette stratégie est sur la table, c’est qu’il y a une réelle volonté de passer à l’action. Et dans une ligue où l’audace est souvent récompensée, Seattle pourrait bien devenir le cauchemar de plus d’une organisation adverse. Alors, si un DG dort un peu trop profondément cet été, il pourrait bien se réveiller sans un de ses jeunes joyaux.
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