Charlie McAvoy

«Nous sommes une équipe de séries éliminatoires tous les jours de la semaine»

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Alexandre Lavoie

Alexandre Lavoie


Charlie McAvoy peut bien y croire autant qu’il veut, mais les faits sont les faits. Pour être une équipe de séries, il faut d’abord se qualifier. Les Bruins ont raté les séries pour la première fois en sept ans… et rien ne laisse présager un retour triomphal dès 2025-2026.

Le départ de Brad Marchand, capitaine respecté et moteur émotionnel, a laissé un vide que ni Morgan Geekie ni Elias Lindholm ne pourront combler. Brandon Carlo, lui, est maintenant à Toronto.

Don Sweeney, toujours en poste malgré tout, a opté pour un été discret. Tanner Jeannot, Sean Kuraly et Michael Eyssimont… des ajouts de profondeur, certes, mais pas de quoi faire trembler la division Atlantique. Viktor Arvidsson, acquis des Oilers, a 32 ans et n’est plus le joueur explosif qu’il était à Nashville. David Pastrnak, seul véritable générateur offensif avec ses 106 points, est entouré d’un désert à l'attaque… personne d’autre n’atteint la barre des 60. Et Pavel Zacha pourrait même être échangé avant le début de la saison.

En défense, McAvoy demeure le pilier, mais il n’a joué que 50 matchs l’an dernier. Mason Lohrei a du potentiel. Nikita Zadorov et Andrew Peeke sont là pour ajouter du poids, mais pas nécessairement du talent. Jordan Harris, laissé libre par Columbus, est venu compléter le groupe. Rien de spectaculaire.

Devant le filet, Jeremy Swayman veut rebondir. Il l’a dit, il l’a travaillé. Mais après une saison décevante, les doutes persistent.

Le cheminement personnel de Swayman est une bonne nouvelle, mais le hockey reste un sport d’équipe. Joonas Korpisalo est là en renfort, mais n'a pas maintenu une moyenne supérieure à 0,900 depuis 2022-2023.

Le changement le plus notable se trouve derrière le banc. Marco Sturm, ancien entraîneur du Reign dans la LAH, fait ses débuts dans la LNH. Malheureusement pour lui, il devra composer avec une équipe en transition, sans réelle identité.

Les jeunes comme Matthew Poitras, Fabian Lysell ou Fraser Minten pourraient amener un peu d’espoir. Mais espérer, ce n’est pas gagner. Boston est loin des années des Bergeron, Marchand, Krejci, Chara… et même des Rask, Lucic, Krug ou Horton. Une époque où l’identité du club ne faisait aucun doute.

Alors, encore une saison de misère à Boston? Peut-être. Mais au moins, les Bruins auront une autre chance de repêcher haut — après James Hagens cet été. Peut-être pas aussi haut qu’un Gavin McKenna, mais sait-on jamais. Si Don Sweeney continue de vider le club, ce n’est pas impossible que les Bruins soient dans le boulier pour la loterie 2026.

Et ça, c’est peut-être le vrai plan… Un plan qui ressemble plus à une reconstruction qu’à une course aux séries. Et McAvoy? Il joue peut-être dans un film dont il n’a pas lu le scénario jusqu’à la fin…

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Sources: Facebook ,USA Today
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