Nick Robertson sur le point de faire face à l’arbitre après une offre jugée insuffisante

Alors que la grande majorité des dossiers d’arbitrage salarial de l’été 2025 ont été réglés à l’amiable, un seul cas demeure encore en suspens dans la LNH : celui de Nick Robertson, jeune attaquant talentueux des Maple Leafs de Toronto.

Robertson et l’organisation torontoise doivent présenter leurs arguments devant un arbitre ce dimanche, à moins qu’un accord ne soit trouvé d’ici là. Ce type de procédure est souvent évité par les équipes et les joueurs, car il peut parfois laisser des cicatrices sur la relation entre les deux parties. Malgré cela, il semble que le fossé qui les sépare soit encore significatif.

Selon les informations de l’insider Elliotte Friedman, Robertson réclame un salaire de 2,25 millions de dollars pour la prochaine saison, tandis que les Leafs proposent 1,2 million. L’écart, d’un peu plus d’un million, reflète sans doute des visions bien différentes quant à la valeur du joueur et à son rôle futur au sein de l’équipe.

Nick Robertson, malgré un parcours en dents de scie, a démontré des éclairs de brillance. Sa vitesse, son tir menaçant et son potentiel offensif en font un joueur intrigant pour Toronto, mais il n’a pas encore connu une saison complète convaincante qui justifierait une entente lucrative à long terme.

Du côté de l’équipe, on semble plutôt miser sur la prudence en attendant qu’il prouve sa constance.

Le camp Robertson, pour sa part, pourrait faire valoir que le joueur n’a jamais réellement eu une chance équitable de s’établir dans un rôle régulier en raison d'un temps de jeu fluctuant. Le pari de 2,25 millions représente autant une reconnaissance de son talent qu’un investissement dans ce qu’il pourrait devenir.

Un règlement à la dernière minute est encore possible, c’est d’ailleurs souvent le cas, mais si le dossier se rend jusqu’au bureau de l’arbitre, cela pourrait laisser des traces dans la relation entre le joueur et l’organisation. Pour une équipe comme les Maple Leafs, chaque dollar compte sous le plafond salarial, et une mauvaise gestion de ce dossier pourrait avoir des répercussions à long terme.

Reste à voir si les deux camps choisiront la voie de la conciliation… ou celle du bras de fer.