Nick Robertson évite l'arbitrage de justesse et s'entend avec les Leafs

C’est désormais chose faite : Nick Robertson a officiellement signé un nouveau contrat avec les Maple Leafs de Toronto. Alors qu’il était le tout dernier joueur de la LNH à avoir encore un dossier d’arbitrage en suspens, l’attaquant de 23 ans et l’organisation torontoise sont finalement parvenus à une entente de dernière minute, à moins de 24 heures de l’audience prévue.

Il s'agit d'un contrat d’un an, d’une valeur de 1,825 million de dollars.

Les négociations, qui semblaient tendues jusqu’à tout récemment, ont pris un tournant favorable. Hier encore, les demandes de Robertson et les offres des Leafs semblaient difficilement conciliables : le camp du joueur réclamait 2,25 millions, tandis que Toronto proposait plutôt 1,2 million.

L’écart de plus d’un million laissait présager un passage devant l’arbitre. Mais dans un effort commun pour éviter cette procédure souvent délicate, les deux parties ont trouvé un compromis satisfaisant.

Ce contrat « pont » servira à bien des égards de saison charnière pour Nick Robertson. Frère cadet de Jason Robertson, vedette des Stars de Dallas, Nick a jusqu’ici connu une carrière professionnelle en dents de scie. Son potentiel offensif est indéniable, on l’a vu par éclats, mais les blessures et le manque de régularité l’ont freiné à plusieurs reprises depuis ses débuts dans la LNH.

La saison 2025-2026 pourrait donc représenter une véritable audition pour le jeune ailier, qui voudra prouver qu’il mérite un rôle stable dans l’alignement et, à terme, un contrat plus lucratif à long terme.

Pour les Maple Leafs, cette entente est stratégique. Elle permet de garder sous contrat un jeune joueur encore en développement sans trop empiéter sur la masse salariale, un élément crucial pour une équipe qui vise encore les grands honneurs, mais dont la marge de manœuvre financière reste mince.