Mikael Granlund: une expérience payante que les Stars aimeraient prolonger

Il n’a pas fait les manchettes, mais il a effectué le travail. Et à Dallas, on semble avoir pris bonne note de son apport. Les Stars ont peut-être été stoppés en finale de l’Ouest, mais leur parcours a révélé quelques trouvailles. Et parmi elles, un certain vétéran finlandais qui a su se rendre indispensable.

Selon Elliotte Friedman, les Stars de Dallas aimeraient conserver les services de Mikael Granlund au-delà de la saison 2024-2025.

Une décision qui semble logique, considérant l’impact du vétéran depuis son arrivée au Texas.

Repêché 9e au total en 2010 par le Wild du Minnesota, Granlund a connu une carrière bien remplie dans la LNH. Il a porté les couleurs du Wild (2012-2019), des Predators de Nashville (2019-2023), des Penguins de Pittsburgh (2023), des Sharks de San Jose (2023-2025), avant d’atterrir à Dallas à la date limite des transactions cette année.

Le 1er février dernier, les Stars ont mis la main sur Granlund, en compagnie de Cody Ceci, en retour d’un choix de première ronde et d’un choix conditionnel de quatrième ronde en 2025. Ce choix aurait pu se transformer en une sélection de troisième tour si les Stars avaient atteint la finale de la Coupe Stanley à la place des Oilers. Parions que Jim Nill aurait préféré repêcher plus loin, mais bon, la bande à McDavid et Draisaitl en a décidé autrement.

Somme toutes, il s’agit là d’un prix raisonnable pour faire l’acquisition d’un joueur de son calibre et d'un défenseur de soutien.

• Granlund, un centre gaucher de 1,83 m (6 pi 2 po) et 82 kg (221 lb), a disputé 52 matchs de saison régulière avec les Sharks, récoltant 15 buts et 45 points, avant de passer aux Stars et d’ajouter 7 buts et 24 mentions d’aide en 31 rencontres. 

En séries, il a poursuivi sur sa lancée avec 5 buts et 5 passes en 18 matchs. Notons que 60% de ses points ont été récoltés sur le jeu de puissance. Utilisé tantôt au centre, tantôt à l’aile, il a été un rouage discret, mais essentiel, dans la progression de Dallas jusqu’en troisième ronde.

Son intelligence, sa polyvalence et son calme sous pression ont fait de lui un joueur de confiance pour l’entraîneur-chef, maintenant au chômage, Peter DeBoer. Il n'est pas une vedette, mais un moteur silencieux dans une équipe qui misait sur sa profondeur.

Et Montréal dans tout ça? C'est vrai, le Tricolore aurait pu s’intéresser à Granlund, surtout avec les blessures qui ont miné le bottom six en fin de saison. Par contre, il ne faut pas oublier que Granlund et Ceci ont déménagé en le 1er février, donc cinq semaines avant la date limite. De toute façon, soyons honnêtes, même avec lui, le CH n’aurait probablement pas atteint la deuxième ronde. Cela dit, à ce prix-là, il aurait pu stabiliser un groupe d’attaquants en manque de repères… et il n’aurait certainement pas nui au développement d’une recrue en chemin.

Dallas, de son côté, semble vouloir prolonger l’expérience. Et on comprend pourquoi.

Un joueur fiable, pas trop cher, qui élève son jeu quand ça compte. Ce n’est pas toujours sexy, mais c’est souvent ce qui fait la différence entre une élimination en avril… et une présence en finale de conférence.

À Montréal, on continue de chercher ce genre de profil. À Dallas, on pense déjà à le garder. Deux réalités, deux décisions… Et une question qui revient toujours: combien vaut vraiment un joueur comme Granlund?