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Michael Bunting: L'addition parfaite à la formation des Leafs

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Maxime Ouellet

Avec le départ de Zach Hyman qui se faisait sentir l'an dernier notamment en raison de l'espace très limité des Maple Leafs sur leur masse salariale, on se devait de lui trouver un remplaçant digne de ce nom, lui qui était très important pour la profondeur en attaque des Leafs à ce moment là. Durant la saison morte, on a donc fait quelques acquisitions notables, dont Ondrej Kase et Nick Ritchie. Cependant, c'est un autre joueur signé par les Leafs durant l'été qui est sorti du lot pour prendre ce rôle, Michael Bunting.

Bunting a été un choix de 4e ronde par les Coyotes de l'Arizona lors du repêchage de 2014. Après plusieurs années passées dans la ligue américaine, il a finalement fait le saut dans la LNH en 2018-2019, disputant quelques matchs. C'est lors de la saison 2020-2021 que le natif de Scarborough en Ontario a commencé à de connaître de meilleurs moments, récoltant 13 points, dont 10 buts en 21 rencontres disputées dans l'uniforme des Coyotes. 

Il choisit finalement de quitter l'organisation qui l'a repêché afin de devenir un agent libre sans compensation durant la saison morte. Les Leafs jettent donc leur dévolu sur l'ailier, il signe donc une entente de 2 ans d'une valeur de 950 000$ par année... et jusqu'à maintenant c'est une vraie aubaine! Il a amassé 33 points en 47 matchs cette saison, dont 16 buts, ce qui le place donc la voie de récolter environ 57 points et de marquer 28 buts! C'est une meilleure production offensive que Hyman, à ce rythme là! 

Comme il a disputé moins de 25 matchs en carrière dans la LNH et qu'il n'avait pas encore 26 ans au début de la saison, il est encore considéré comme une recrue cette saison, et de ce fait, se retrouve au premier rang des buteurs chez les recrues, devançant Tanner Jeannot des Predators de Nashville, lui aussi qui s'avère comme une agréable surprise.

Pour Bunting, toutes les conditions y sont. Il évolue dans sa ville natale, en plus d'être sur le même trio qu'Auston Matthews et Mitch Marner, deux machines de production offensive, reste à voir s'il réussira à garder la cadence sur 82 matchs!