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La LNH a officiellement testé cette année un tout nouveau format de repêchage : un événement décentralisé, où chaque équipe opérait depuis sa propre ville plutôt que de se regrouper dans une seule aréna.
Si cette approche visait à réduire les coûts pour les formations de la ligue, elle a reçu un accueil plutôt tiède, voire carrément négatif, de la part des partisans, des médias… et de certains propriétaires.
Parmi les voix les plus critiques, celle de Michael Andlauer, propriétaire des Senators d’Ottawa, s’est fait entendre avec clarté. Pour lui, ce nouveau format enlève l’essence même de ce qui rend le repêchage si spécial : le moment unique où un jeune joueur monte sur scène, enfile le chandail de sa nouvelle équipe pour la première fois, et prend la fameuse photo entouré de la direction.
C’est un instant symbolique, lourd de sens pour les espoirs, les familles… et les partisans. Et selon Andlauer, ce moment a été tout simplement volé aux joueurs cette année.
Le spectacle offert par ce repêchage nouvelle version a été qualifié de terne, sans âme, presque clinique. L’absence d’ambiance, de réactions de foule, de poignées de main et d’émotions captées en direct a été durement ressentie, autant par les amateurs que par les observateurs du monde du hockey.
Les #Sens n’étaient pas en faveur de ce changement. Michael Andlauer estime que la photo sur scène avec le chandail représente un moment important pour les joueurs. C’est le coût de l’événement qui explique pourquoi le format actuel est maintenu. Seule la ville hôte en bénéficie réellement.
Pour Andlauer, il est évident que seul l’hôte de l’événement en sort gagnant : la ville qui accueille obtient une certaine visibilité et retombée locale, mais les autres équipes, tout comme les joueurs sélectionnés, perdent un moment marquant de leur parcours. Ce n’est pas qu’une question de nostalgie : c’est une question de reconnaissance, de tradition et de mise en valeur du talent.
Alors que la LNH a décidé de poursuivre avec ce nouveau format, les commentaires du propriétaire des Sens illustrent bien un malaise généralisé. Le repêchage n’est pas qu’un simple processus administratif, c’est un rituel fort dans la culture du hockey. Et cette année, il a clairement perdu de sa magie.
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