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McDavid: Le vrai prix à payer pour gagner
Connor McDavid n’a pas signé un contrat pour faire plaisir à son agent. Il l’a signé pour gagner. Deux ans, 25 millions de dollars. Pas un sou de plus. Pas un sou de trop. Il aurait pu exiger le gros lot. Il a choisi le gros défi. Le meilleur joueur au monde vient de rappeler à toute la LNH que la Coupe Stanley ne s’achète pas, elle se mérite.
Maxime Talbot l’a bien résumé: «McDavid place les valeurs de l’équipe avant les siennes. Il place la victoire avant l’argent». Ce geste, c’est un électrochoc pour ses coéquipiers. Un capitaine qui accepte de gagner moins— beaucoup en deçà de sa valeur réelle — pour que les autres aient plus, ça ne se voit pas souvent… et ça impose le respect.
À l’inverse, Kirill Kaprizov a choisi une autre voie. Il a forcé la main du Wild du Minnesota pour obtenir 17 millions par saison. Un contrat record, certes, mais qui limite sérieusement les options de Bill Guerin pour bâtir une équipe compétitive. Kaprizov voulait frapper un coup de circuit. Il l’a fait. Mais à quel prix? McDavid, lui, vise le championnat. Il ne veut pas être riche. Il veut être immortel. Point final.
Le parallèle est brutal. D’un côté, un joueur qui pense à l’ensemble. De l’autre, un joueur qui pense à son compte. Les deux sont des vedettes. Mais un seul agit en champion.
McDavid sait qu’il aura toujours assez pour vivre. Il sait aussi que le plafond salarial grimpera. Il pourra se reprendre plus tard — surtout avec un plafond salarial appelé à grimper de plus de 20% d’ici la fin de sa nouvelle entente. Ce qu’il veut maintenant, c’est une équipe capable de tout rafler. Stan Bowman a trois ans pour lui livrer ça. Sinon, le capitaine des Oilers pourra partir la tête haute.
Ce contrat, c’est un message. Un cri du cœur. Une déclaration de guerre aux excuses. McDavid veut la Coupe Stanley. Et il vient de prouver qu’il est prêt à tout pour l’obtenir.
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