Matthew Tkachuk aux JO: une évidence, pas une surprise

Basé sur l’estimation de Frank Seravalli, il y a quelques semaines déjà, on vous disait qu’il ne fallait pas écarter un retour de Matthew Tkachuk juste à temps pour les Jeux olympiques de 2026… et il semble qu’on avait visé dans le mille.

Aujourd’hui, ce n’est plus une hypothèse, c’est le plan. Le directeur général de l’équipe américaine, Bill Guerin, l’a confirmé sans détour. Les États-Unis «planifient et s’attendent» à avoir Tkachuk dans leur alignement à Milan-Cortina.

Et franchement, comment pourrait-il en être autrement?

Tkachuk, c’est l’âme de cette équipe. Le cœur, le sang, la voix. Celui qui se bat pour son pays dès la mise au jeu initiale, comme il l’a fait contre le Canada lors de la Confrontation des 4 Nations. Celui qui reste sur le banc, blessé, pour encourager les siens jusqu’à la dernière seconde. Celui qui, même «en morceaux», trouve le moyen de marquer le but vainqueur de la Coupe Stanley.

Il est passé sous le bistouri il y a peu, histoire de remettre son corps de guerrier en état de marche.

Il a joué les séries avec un muscle arraché de l’os. «C’est un désastre médical», pour reprendre les termes de Paul Maurice. Mais il n’a pas quitté la formation de la Floride. Il a dominé. Et il a gagné.

Alors non, sa présence aux JO n’est pas un pari. C’est une certitude. Même s’il n’était pas au camp d’orientation de l’équipe américaine, même s’il ne peut pas encore prendre l’avion, il est déjà sur la liste. Et il y demeurera jusqu’à un avis contraire d’un médecin… ou deux.

Avec des coéquipiers comme Matthews, Eichel, Hughes et McAvoy, les États-Unis visent l’or. Pas moins. Et pour y arriver, ils savent qu’ils auront besoin de leur guerrier en chef.

Tkachuk ne sera peut-être pas à 100%. Mais même à 90%, il est encore meilleur que la majorité de la ligue. Et surtout, il est prêt à tout pour gagner. Même à revenir trop tôt. Même à jouer blessé. Une fois de plus.

Et ça, c’est exactement ce que cette équipe veut incarner.