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Le premier choix au dernier repêchage des Islanders, Matthew Schaefer, a récemment insinué qu’il connaissait à peine Patrick Roy avant d’intégrer l’organisation new-yorkaise. Né en 2007, soit quatre ans après la retraite du légendaire gardien, le jeune défenseur de 18 ans a grandi sans véritable référence directe à ses exploits sur la glace.
« J’ai entendu dire que ça avait été un très bon gardien », a-t-il confié en entrevue, avec la sincérité d’un joueur qui découvre encore les grandes figures de l’histoire du hockey.
C’est en visitant les bureaux d’Upper Deck, entouré d’artefacts et de souvenirs liés à Roy, que Schaefer a réellement pris conscience de l’importance de son nouvel entraîneur.
L’équipement exposé, les cartes et les hommages lui ont permis de mesurer l’ampleur de la carrière de celui qui a marqué l’histoire du Canadien et de l’Avalanche du Colorado.
L’ironie de la situation n’échappe à personne : Schaefer entreprendra sa carrière professionnelle sous les ordres de Patrick Roy lui-même, aujourd’hui entraîneur-chef des Islanders. Une rencontre générationnelle improbable, où un jeune joueur prometteur se retrouve guidé par une icône qu’il découvre encore.
Au-delà de la légende de Roy, l’attitude de Schaefer séduit déjà. Malgré la pression et les projecteurs braqués sur lui, il garde les pieds sur terre.
« Je suis comme vous, j’ai les mêmes cours d’anglais », a-t-il rappelé à ses camarades d'école. Une humilité rafraîchissante pour un premier choix global, et un contraste intéressant avec l’aura mythique de son nouvel entraîneur.
Cette anecdote illustre à quel point la mémoire sportive se transmet différemment selon les générations. Pour les plus jeunes, Patrick Roy n’est plus le gardien flamboyant qui a réinventé sa position, mais bien un nom qui prend forme à travers des images, des récits et, désormais, une présence bien réelle derrière le banc.
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