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Le 9 octobre approche déjà à grands pas — oui, oui, on compte les dodos — et avec lui, les alignements officiels de la LNH. Il est vrai que plusieurs formations savent d’avance qui sera de la partie avant même l’ouverture du camp, mais pour d’autres, il faut attendre de voir qui aura volé le poste de qui pour assurer sa place.
Matthew Schaefer, premier choix au total lors du dernier encan amateur, sera-t-il de l’alignement partant des Islanders de New York pour le match d’ouverture? Selon le principal intéressé, la réponse est claire: oui.
Ce genre de déclaration, à cet âge, en dit long. Schaefer n’est pas simplement confiant — il est convaincu. Et ça, c’est révélateur. Toute sa vie, il a été le joueur à surveiller, celui qu’on veut imiter ou faire tomber. Il connaît la pression. Il l’a apprivoisée. Il s’en nourrit.
Mais attention, la LNH, ce n’est pas la OHL. Et comme le souligne Mike Rupp, sur NHL Network, tout dépendra de son rendement au camp. «Pas s’il nuit à l’équipe», dit-il.
Et il a raison. On ne parle pas ici d’un essai de courtoisie. S’il fait l’équipe, c’est qu’il aura arraché son poste à coups de performances convaincantes.
S’il ne réussit pas à percer l’alignement des Islanders? Il retournera tout simplement dans les rangs juniors, avec les Erie Otters de la OHL. Schaefer, qui fêtera ses 18 ans en septembre, n’a toujours pas signé son contrat d’entrée dans la LNH, ce qui signifie qu’il demeure sous l’égide du hockey junior canadien. En vertu des règles de la ligue, il ne peut pas évoluer dans la Ligue américaine (AHL) avant d’avoir 20 ans. C’est donc la LNH… ou la OHL. Et dans ce dernier cas, il aurait l’occasion de dominer à nouveau, peaufiner son jeu et revenir encore plus affamé pour 2026.
Lors du même segment vidéo, Brian Boyle, lui, évoque la personnalité du jeune hockeyeur. Il trace un parallèle prudent avec Drew Doughty, qui a percé l’alignement des Kings à 18 ans. «Ce n’était pas couru d’avance», rappelle-t-il. Mais Doughty était prêt à apprendre, à se faire petit dans un marché exigeant. Schaefer devra faire de même. Être humble. Écouter. Grandir.
Et c’est là que tout se joue. Le talent, il l’a. Le physique, aussi. Mais la vraie question, c’est: «Est-il prêt à vivre les hauts et les bas d’une saison complète dans la jungle qu’est la LNH?» À New York, les projecteurs sont cruels. Les attentes, démesurées. Et les erreurs, amplifiées.
Schaefer dit qu’il sera là. Et s’il le croit, c’est qu’il a déjà franchi une étape cruciale, soit d’être mentalement prêt. Mais il devra prouver qu’il mérite sa place… et surtout, qu’il peut la garder. Parce qu’à ce niveau, la confiance est une arme à double tranchant. Disons seulement que la marge entre «sensation» et «déception» est plutôt mince… alors faites vos jeux.
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