Mathieu Darche impose sa vision

Il n’aura pas fallu longtemps à Mathieu Darche pour imprimer sa marque sur les Islanders de New York. À peine nommé directeur général, l’ancien du Lightning de Tampa Bay commence déjà à façonner l’équipe à son image.

Selon les informations rapportées par Isles Update, David Pagnotta aurait mentionné, dans un segment de The Fourth Period, que les noms de Jean-Gabriel Pageau et Pierre Engvall circuleraient activement sur le marché des transactions. L’objectif? Libérer de l’espace sous le plafond salarial pour permettre à Darche de bâtir un club à la hauteur de ses ambitions — et de celles de Patrick Roy.

Le message est clair: les émotions n’ont pas leur place dans cette nouvelle ère. Même un vétéran québécois respecté comme Pageau pourrait être sacrifié.

Et pourtant, les Islanders risquent de perdre gros. Pageau, 32 ans, est un centre fiable de 1,80 m (5 pi 11 po) et 82 kg (181 lb), reconnu pour son jeu défensif et son efficacité en désavantage numérique. Il a récolté 42 points (14 buts, 28 passes) en 79 matchs la saison dernière. Son contrat, qui lui rapporte 5 M$ par saison jusqu’en 2026, pèse cependant lourd dans la masse salariale pour un joueur sur la pente descendante.

Les Bruins de Boston seraient d’ailleurs parmi les équipes intéressées à acquérir Pageau, selon le journaliste Stefen Rosner.

Engvall, pour sa part, est un ailier format géant de 29 ans de 1,96 m (6 pi 5 po) et 98 kg (216 lb), au profil plus effacé. Il a connu une saison difficile avec seulement 15 points en 62 matchs. Son contrat de 3 M$ par année court jusqu’en 2030, ce qui pourrait refroidir plusieurs clubs.

Mais malgré ces pertes potentielles, Darche a des munitions. Les Islanders détiennent le tout premier choix du repêchage 2025, une occasion en or pour injecter du sang neuf dans l’organisation.

En plus, il y a une rumeur que nous vous rapportions récemment selon laquelle le DG préparerait un gros coup en vue de la séance de sélection.

Et ce n’est pas tout, des changements ont déjà été amorcés dans le personnel d’entraîneurs, alors que Roy conserve les rênes derrière le banc de la LNH.

Une chose est sûre: l’ère Darche est bel et bien en marche. Et il ne fera pas de prisonniers.