Mathew Barzal en action

Mathew Barzal explique pourquoi les joueurs ne tirent pas à tout moment dans une partie

Voyez les détails!

Benjamin Marois

Benjamin Marois


Combien de fois, lors d'un match de la LNH, pouvons-nous assister à des échos d'un « shooot » de la part de partisans dans les gradins?

Un bon nombre de fois, assurément.

On peut comprendre l'engagement et le dévouement des partisans à leur équipe, mais il suffit d'être davantage rationnel afin de saisir pour quelles raisons les équipes n'obtiennent pas 50 tirs cadrés régulièrement.

L'attaquant Matthew Barzal était invité à un podcast de Fore Play par Barstool Sports et discutait des chances de marquer, précisément celles créées par des tirs aux buts.

Barzal affirme qu'il est difficile d'obtenir un tir de qualité dans la LNH et que les joueurs ne peuvent pas prendre un tir quand ils le veulent.

Même lors des pratiques, des joueurs n'inscrivent pas de buts sur certains gardiens. Tu ne peux pas juste t'amener, tirer et marquer. Si je peux vendre un tir et passer au lieu de tirer, il y a une meilleure chance que ça rentre.

Ce que l'attaquant vedette mentionne est tout à fait logique. Les tirs sont précieux dans la LNH, et la possession de rondelle l'est encore plus.

Un joueur ne peut pas donc pas gaspiller son opportunité avec la rondelle pour un tir qui créera aucune occasion de marquer comme un retour de lancer.

Barzal rajoute qu'avec la qualité des gardiens, il est encore plus difficile :

Vasilevskiy est 6pi6, il couvre tout le but, il n'y a pas d'espace! Tu as besoin de trafic devant lui pour le battre et ça doit être le bon moment.

Le centre de 28 ans spécifie qu'il doit y avoir un juste milieu entre garder la rondelle trop longtemps et tirer toujours au filet.

Évidemment, il n'y a pas de personne mieux placée qu'un joueur vedette dans la LNH pour tenir ces propos, lui qui fait face régulièrement aux meilleurs gardiens du monde.

Il existe tout de même un équilibre entre les extrêmes, et cela pourrait dépendre du contexte.

Par exemple, en séries éliminatoires, le jeu se resserre, il y a moins d'espaces libres donc un joueur pourrait davantage tirer au but, d'autant plus que cela crée un rythme dans la partie.

Aussi, le jeu en séries éliminatoires est généralement plus simple, donc les joueurs ne chercheront pas l'option supplémentaire comme la passe.

Cependant, certaines situations comme l'avantage numérique, dépendamment des joueurs sur la glace, peuvent bénéficier d'une passe de plus au lieu d'un lancer immédiat.

Barzal est un fabricant de jeu avant tout, alors il va toujours prioriser la passe ou le contrôle de la rondelle avant de tenter un tir cadré. Il ne compte qu'une saison au-dessus de 200 tirs, celle de 2023-2024 où il enregistrait 240 tirs.

À titre comparatif, les joueurs décochant le plus de lancers au filet comptabilisent autour de 375 tirs en une saison. Cette année, les meneurs étaient bien en dessous des standards. Nathan MacKinnon (320) et David Pastrnak (319) étaient les seuls au-dessus des 300 tirs.

Barzal a connu une saison en dessous des attentes cette année, avec un total de 20 points en 30 parties, dont 6 buts, lui qui était blessé pendant une majeure partie.

Reste à voir si sa stratégie de conserver la rondelle paiera!

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