Marc-Édouard Vlasic est content que les Sharks aient racheté son contrat

Marc-Édouard Vlasic a vécu un mélange d’amertume et de soulagement en évoquant le rachat de son contrat par les Sharks de San Jose, alors qu’il participait au Pro-Am Sun Life au Centre Vidéotron.

Après près de deux décennies passées au sein de la même organisation, les émotions sont partagées pour le vétéran défenseur.

Âgé de 38 ans, Vlasic totalise 1323 matchs de saison régulière et 142 en séries éliminatoires, tous disputés sous les couleurs des Sharks, qui l’avaient repêché au deuxième tour en 2005 avant de l’amener directement dans la LNH dès 2006-2007.

Mais le 30 juin dernier, l’équipe lui a annoncé qu’elle rachetait les deux dernières années de son contrat. Désormais libre, il affirme être heureux de tourner la page, tout en laissant deviner que la décision a laissé des traces.

« Je suis content de pouvoir aller où je veux, et je ne suis pas surpris de la décision », explique-t-il, ajoutant qu’il ne tenait pas particulièrement à revenir à San Jose pour une autre saison. Mais derrière ce ton mesuré, il est clair qu’il ne partage pas l’avis des Sharks sur la fin de son parcours.

Bien qu’il ait raté une bonne partie de la dernière saison en raison d’une blessure au haut du corps, Vlasic assure qu’il était prêt à rejouer dès novembre, soit deux mois avant son retour officiel au jeu le 2 janvier. Une situation extrêmement frustrante pour lui. « Refaire une saison comme celle-là, ça ne m’intéressait pas », dit-il, convaincu qu’il peut encore contribuer à une équipe.

Désormais motivé à prouver qu’il a toujours sa place dans la ligue, il ne cache pas qu’il aimerait démontrer aux Sharks qu’ils se sont trompés. Vancouver, Buffalo, la Floride ou Tampa figurent parmi les destinations qu’il envisage, mais il se dit ouvert à toute équipe prête à lui faire confiance.

Malgré cette fin abrupte, Vlasic ne veut pas ternir ses souvenirs avec San Jose. Il souligne même qu’il touchera encore un salaire pendant deux ans, sans avoir à jouer pour eux.

Quant à la suite, rien n’est décidé. La retraite n’est pas encore à l’ordre du jour, mais il n’exclut pas d’éventuelles options en Europe si l’occasion se présente. Pour l’instant, l’heure est à la remise en forme et à la recherche d’une nouvelle équipe prête à miser sur son expérience.