Logan Cooley ne semble pas prêt à suivre le plan d'un équilibre salarial et voudrait beaucoup d'argent

Alors que le plafond salarial de la LNH continue de grimper et que plusieurs contrats records ont récemment été signés, la jeune vedette Logan Cooley du Utah Mammoth se retrouve au cœur d’une négociation contractuelle particulièrement suivie.

Selon le journaliste Frank Seravalli, l’organisation du Mammoth aurait proposé à Cooley une prolongation de huit ans d’une valeur totale d’environ 77 millions de dollars, soit un salaire annuel moyen de 9,6 millions. Une offre substantielle que le clan Cooley aurait pourtant refusée avant le début de la saison. L’information, partagée sur les réseaux sociaux par Seravalli, a rapidement enflammé les discussions parmi les partisans et les observateurs du circuit.

Interrogé par le Daily Faceoff, l’agent du joueur, Brian Bartlett, a tenu à apporter quelques précisions sur la situation. Selon lui, les négociations sont encore en cours, mais le contexte actuel de la LNH rend les discussions plus complexes qu’à l’habitude. Avec la hausse prévue du plafond salarial — environ 25 millions supplémentaires sur les trois prochaines années —, plusieurs joueurs et agents préfèrent patienter avant de s’engager à long terme, afin de tirer pleinement profit du marché à venir.

« C’est une situation unique, a expliqué Bartlett. Logan aime jouer à Utah, mais il veut s’assurer que son contrat reflète non seulement sa valeur actuelle, mais aussi ce que sera le marché dans quelques saisons. »

Le directeur général du Mammoth, Bill Armstrong, a pour sa part déjà réussi un coup de maître cet été en signant Dylan Guenther pour huit ans à une moyenne annuelle de 7,1 millions. Cette entente, considérée comme l’une des plus avantageuses de la ligue, a établi une base de comparaison interne qui influence sans doute la discussion autour du contrat de Cooley.

Malgré tout, les deux parties semblent vouloir éviter toute tension. L’organisation tient à maintenir une structure salariale équilibrée, à l’image de celle du Canadien de Montréal, cité en exemple par Seravall, tandis que Cooley cherche une entente à la hauteur de son potentiel grandissant.

Pour l’instant, aucun accord n’est en vue, mais le respect mutuel semble intact. Dans un contexte où les vedettes de la LNH redéfinissent les standards salariaux, la situation de Logan Cooley illustre parfaitement les défis auxquels font face les équipes qui tentent de concilier ambitions financières et stabilité à long terme.