Zack Hyman et Sacha Barkov

Les Panthers ont profité d’un adversaire en piteux état

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Alexandre Lavoie

Alexandre Lavoie


Blessés, mais pas battus: les Oilers ont-ils offert la Coupe sur un plateau?

Ryan Nugent-Hopkins avec une main fracturée. Zach Hyman opéré au poignet et absent dès la finale de l’Ouest. Mattias Ekholm revenu trop tôt — et visiblement encore diminué. Evan Bouchard, parfois incertain jusqu’à la dernière minute, n’a pas pu offrir la stabilité espérée. Et pourtant, les Oilers ont poussé la machine jusqu’en Finale de la Coupe… pour une deuxième défaite consécutive contre les Panthers.

Bob Stauffer, analyste et animateur sportif proche du club canadien, n’a pas mâché ses mots: «La combinaison de ces blessures a sévèrement gêné Edmonton dans sa capacité à compétitionner.» 

Et il n'a pas tort. Nugent-Hopkins, malgré son énergie, n’était pas l’ombre de lui-même. Hyman, qui menait la LNH avec 111 mises en échec en séries, a quitté après un choc avec Mason Marchment. Sa saison s’est arrêtée là, tout comme l’élan offensif des Oilers. Ekholm, pilier défensif, a tout donné pour revenir… mais ce n’était pas le même défenseur qui soudait la brigade défensive d’Edmonton avant son retrait de la formation.

Alors, la question se pose, sans ces blessures, les Panthers auraient-ils soulevé la Coupe deux années de suite? Rien n’est moins sûr. Avec Hyman et Nugent-Hopkins en pleine forme, l’attaque des Oilers aurait été autrement plus menaçante. Bouchard et Ekholm, à 100%, auraient solidifié une ligne bleue déjà un peu trop poreuse. Mais voilà, même avec tout ce beau monde, le problème des gardiens persiste. Stuart Skinner a fait ce qu’il a pu, mais dans une Finale, ce qu’il a pu, n’est pas suffisant.

Stan Bowman, le DG des Oilers, demeure confiant: «Ce n’est pas facile à avaler deux années de suite. Mais on garde le même noyau et tout le monde sera encore plus affamé

Affamés, oui. Mais il faudra plus qu’un bon noyau pour briser la malédiction. En Floride, on ne gagne pas par défaut. On gagne parce qu’on sait quand frapper… et quand laisser l’adversaire s’écrouler tout seul. Les Panthers n’ont pas eu à forcer quoi que ce soit. Ils ont simplement regardé les Oilers tomber, un joueur à la fois.

La Coupe aurait-elle visité d’autres lieux si les adversaires avaient été différents? La question se pose, mais elle revient chaque année… sans jamais vraiment changer le résultat.

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Source: Facebook
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