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Oilers et Tristan Jarry: Une solution ou un casse-tête?
Elliotte Friedman a lancé une affirmation qui interpelle sur Headlines. Les Oilers auraient un intérêt sérieux envers le gardien de 30 ans des Penguins de Pittsburgh, Tristan Jarry.
Sur papier, l’idée de s’améliorer devant la cage semble tout à fait logique — et définitivement attrayante — pour la troupe de Connor McDavid et Leon Draisaitl. Edmonton cherche désespérément à stabiliser son filet… depuis trop longtemps déjà.
Jarry affiche des chiffres solides cette saison:
Plus rassurant que Stuart Skinner? Sans l'ombre d'un doute, mais le principal problème n’est pas sur la glace, il est dans les colonnes comptables.
Jarry traîne un contrat lourd dans ses valises. Deux ans à 5,375 M$ par saison jusqu’en 2027-2028. Et, selon Friedman, Pittsburgh refuse de retenir du salaire pour son vétéran gardien. Qu’est-ce que ça change? Pour faire entrer Jarry, Edmonton doit assurément faire sortir de l’argent de son plafond salarial. Pourquoi? Simplement parce que les Oilers n’ont aucune marge de manœuvre — leur budget est utilisé en totalité… à une centaine de milliers de dollars près.
Dans un cas comme celui-ci, chaque dollar compte et chaque échange devient un casse-tête. Une troisième équipe pourrait évidemment absorber une partie du contrat. C’est encore une possibilité, mais cela coûte cher en choix et en espoirs. Est-ce que Stan Bowman veut payer ce prix pour un gardien dont la réputation en séries est tout sauf rassurante?
Car c’est là que le bât blesse dans le cas du cerbère natif de la Colombie-Britannique. En carrière, Jarry affiche une fiche peu reluisante de 2-6 en séries, avec une moyenne de 3,00 et un pourcentage d’arrêts de 0,891. Pas exactement le profil d’un sauveur en mai et juin. Oui, il peut aider Edmonton à gagner plus de matchs en saison régulière. Oui, il est meilleur que Skinner aujourd’hui. Mais pour 5,375 M$ et un montage financier complexe, le jeu en vaut-il vraiment la chandelle? Rien n’est moins sûr.
À Edmonton, la question n’est pas seulement de savoir si Jarry peut arrêter des rondelles. C’est surtout de se demander si Jarry vaut le chaos salarial qu’il imposerait pour faire son acquisition. Pour l’instant, la réponse ressemble davantage à un casse-tête de 5000 morceaux — qui ne ressemble en rien à une Coupe Stanley…
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