Les internautes défendent Connor Bedard après une vidéo l'accusant d'être sans-coeur

Connor Bedard a fait le tour des réseaux sociaux dimanche, mais pas pour les raisons qu’il aurait souhaitées.

Une courte vidéo mise en ligne le matin même le montre refusant à plusieurs reprises de signer un autographe, ce qui a suffi pour que certains internautes le dépeignent comme un joueur hautain. Mais lorsqu’on se penche réellement sur la scène, l’histoire est loin d’être aussi simple.

Dans la séquence, on voit Bedard marcher tranquillement avec quelques personnes lorsqu’un homme l’interpelle avec un objet à faire signer. Sauf qu’il ne s’agit pas d’un simple admirateur qui croise son idole par hasard. Le « fan » est accompagné de deux autres individus, tous munis de matériel prêt à être autographié — un scénario typique de chasseurs de signatures qui revendent ensuite le tout à prix fort.

Bedard, qui semble rapidement comprendre la situation, décline poliment mais fermement. C’est à ce moment-là que le ton change : les trois hommes se mettent à le suivre dans la rue en répétant leur demande encore et encore, même si l’attaquant des Blackhawks montre clairement qu’il ne veut pas participer à ce genre de mise en scène.

Après de longues secondes de pression insistante, Bedard finit par se plier à leur demande, mais on sent bien qu’il le fait uniquement pour mettre fin à l’acharnement.

Pour compliquer encore plus les choses, la vidéo a été publiée avec une description très sévère envers le jeune joueur, l'accusant de manquer d’humanité pour un geste qui « aurait pris deux secondes ». Une lecture complètement biaisée de la situation.

Heureusement, plusieurs internautes ont rapidement remis les pendules à l’heure. Devant plus d’un million de vues en quelques heures, la majorité des commentaires ont défendu Bedard, rappelant que les athlètes n’ont pas à tolérer le harcèlement, surtout lorsqu’il s’agit de groupes organisés cherchant à profiter d’eux.

Au final, Bedard se retrouve au centre d’un mini scandale alors qu’il apparaît plutôt comme la cible d’un trio qui tentait de tirer profit de sa popularité.