Les hauts et les bas de l'ère Shanahan à Toronto
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L'ère de Brendan Shanahan à la tête des Maple Leafs de Toronto, surnommée le « Shanaplan », a pris fin en mai 2025 après 11 années marquées par des succès en saison régulière, mais des déceptions en séries éliminatoires.
Les débuts : une reconstruction ambitieuse
Nommé président des Maple Leafs en 2014, Shanahan a entrepris une reconstruction en profondeur de l'équipe. Il a rapidement procédé à des changements majeurs, notamment le congédiement de l'entraîneur Randy Carlyle et du directeur général Dave Nonis. L'arrivée de Mike Babcock comme entraîneur-chef et de Lou Lamoriello comme directeur général a marqué le début d'une nouvelle ère. Le repêchage d'Auston Matthews en 2016, premier choix au total, a été un moment clé de cette reconstruction.
Succès en saison régulière, échecs en séries
Sous la direction de Shanahan, les Maple Leafs ont connu une amélioration significative en saison régulière, atteignant les séries éliminatoires à neuf reprises en 11 ans. Cependant, l'équipe n'a remporté que deux séries éliminatoires durant cette période et n'a jamais dépassé le deuxième tour. La défaite contre les Panthers de la Floride en sept matchs lors des séries de 2025 a été le point culminant de ces frustrations.
Une confiance inébranlable dans le noyau
Shanahan a maintenu une confiance constante envers le noyau de joueurs vedettes, notamment Auston Matthews, Mitch Marner et William Nylander. Malgré les échecs répétés en séries, il a choisi de ne pas procéder à des changements majeurs dans la composition de l'équipe. Cette fidélité a été critiquée, certains estimant qu'une révision du noyau aurait pu être bénéfique après des défaites marquantes, comme celle contre les Canadiens de Montréal en 2021 après avoir mené la série 3-1.
Un héritage mitigé
Le départ de Shanahan marque la fin d'une époque pour les Maple Leafs. Son mandat a permis de redonner de la crédibilité à l'organisation et de bâtir une équipe compétitive en saison régulière. Cependant, l'incapacité à transformer ces succès en conquêtes en séries éliminatoires laisse un goût amer. La franchise se retrouve maintenant à la croisée des chemins, cherchant à franchir un cap qui lui échappe depuis des décennies.
En somme, le « Shanaplan » a permis aux Maple Leafs de retrouver une certaine stabilité et compétitivité, mais sans atteindre l'objectif ultime de remporter la Coupe Stanley. Le défi pour la direction actuelle sera de bâtir sur les fondations établies tout en apportant les ajustements nécessaires pour enfin connaître le succès en séries éliminatoires.
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