Les Flames placent Rasmus Andersson sur le marché des échanges

Les Flames de Calgary semblent désormais ouverts à l’idée de tourner la page avec leur défenseur de premier plan, Rasmus Andersson. À 28 ans, ce défenseur droitier complet est reconnu pour sa capacité à absorber d’importantes minutes de jeu dans toutes les situations — avantage numérique, désavantage, affrontements contre les meilleurs trios adverses — ce qui en fait une denrée très recherchée dans la LNH.

Alors qu’il entre dans la dernière année de son contrat, qui lui rapporte 4,55 millions de dollars par saison, Andersson pourrait tester le marché des joueurs autonomes à l’été 2026 s’il n’y a pas d’entente d’ici là. Or, selon les plus récentes informations, les pourparlers contractuels entre lui et l’organisation n’auraient pas permis de trouver un terrain d’entente. Des chiffres auraient été échangés, mais l’écart entre les attentes serait considérable, selon plusieurs sources bien branchées dans le milieu.

Elliotte Friedman affirme que, selon le sentiment qui règne actuellement dans la LNH, Rasmus Andersson souhaiterait un nouveau départ. Les Flames de Calgary seraient prêts à l’échanger au bon prix. Il ajoute qu’« il y a un intérêt important » à son sujet.

Ce contexte alimente naturellement les rumeurs à l’approche du repêchage 2025. Craig Conroy, le directeur général des Flames, aurait bel et bien reçu de nombreux appels concernant le défenseur suédois, et même si Calgary n’est pas en position de brader un joueur de cette trempe, l’équipe serait prête à écouter les offres… tant que le prix est jugé adéquat. Et à en croire les échos autour de la ligue, l’intérêt est bel et bien réel.

Choix de deuxième ronde des Flames en 2015, Rasmus Andersson est devenu un pilier de la ligne bleue dès 2018-2019. Malgré une saison 2024-2025 difficile sur le plan du différentiel (-38), on ne peut ignorer que cette statistique est largement influencée par les ennuis offensifs de l’équipe dans son ensemble. Son jeu demeure intelligent, fiable, et sa polyvalence est un atout précieux.

Avec une clause de non-échange partielle lui permettant de bloquer six destinations, Andersson conserve une certaine influence sur son avenir. Toutefois, si les Flames acceptaient de retenir une partie de son salaire, sa valeur deviendrait encore plus attrayante pour les formations à la recherche d’un défenseur droitier capable de jouer 22 à 25 minutes par soir.

Un dossier à suiver de près !