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Une petite controverse a éclaté dans l’entourage des Flyers de Philadelphie à la suite d’un incident survenu lors d’une récente diffusion radio du match opposant les Flyers aux Sabres.
Un commentaire jugé déplacé a été capté en ondes par erreur, alors que l’un des descripteurs croyait que le micro était coupé pendant une pause publicitaire.
Selon les informations qui ont circulé rapidement sur les réseaux sociaux, le diffuseur en question aurait tenu une remarque à caractère sexuel à l’intention de son collègue, sans se rendre compte que la diffusion était toujours en cours.
"While you are down there, do you mind blowing me?" ("Pendant que tu es penché, peux-tu me sucer?")
Son partenaire lui aurait d’ailleurs immédiatement signalé qu’ils étaient encore en ondes, confirmant ainsi qu’il s’agissait d’un micro resté ouvert.
L’incident a suscité de nombreuses réactions, allant de l’incompréhension à la défense du principal intéressé. Certains observateurs ont rappelé que les animateurs radio des Flyers sont reconnus pour leur ton très familier et leurs taquineries constantes entre collègues, suggérant qu’il s’agissait d’une blague maladroite sortie de son contexte, plutôt que d’une intention malveillante.
Plusieurs ont d’ailleurs invité le public à faire preuve de nuance et à ne pas tirer de conclusions hâtives sur la personne impliquée.
De leur côté, les Flyers ont rapidement réagi. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l’organisation a reconnu l’existence du commentaire inapproprié survenu lors de la diffusion radio. Elle a précisé que ces propos ne reflètent ni les valeurs ni les standards de conduite attendus de quiconque est associé à l’équipe.
À titre de mesure immédiate, les Flyers, en collaboration avec leur partenaire radio 97.5 The Fanatic, ont imposé une suspension de deux matchs à la personne concernée, le temps d’analyser la situation et de discuter avec toutes les parties impliquées. L’organisation a également présenté ses excuses aux auditeurs, aux partisans et à toute personne ayant été offensée par ces propos.
L’affaire relance une fois de plus le débat sur les dérapages en ondes, les micros ouverts et les limites de l’humour dans un contexte professionnel. Si plusieurs reconnaissent l’erreur commise, d’autres rappellent que ce type d’incident, bien que regrettable, survient parfois dans des environnements où la spontanéité et l’improvisation font partie intégrante du travail.
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