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L’été est souvent synonyme d’espoir pour les partisans. On scrute les signatures, on analyse les échanges, on rêve à voix haute. Et puis NHL Network a lancé la question: «Les Bruins ont-ils fait assez de mouvements cet été pour revenir en séries?» Une question légitime. Une réponse qui, elle, ne fera pas plaisir à Boston — ni à ceux qui croient encore au miracle.
En nous basant sur ces informations, les Bruins n’ont pas perdu, sur papier, d’éléments essentiels et les ajouts sont là: Viktor Arvidsson, Tanner Jeannot, Sean Kuraly, Michael Eyssimont et Victor Soderstrom. Des noms, oui. Des solutions qui colmatent toutes les brèches? Permettez-nous d’en douter, à moins que le duct tape soit revenu à la mode.
Arvidsson, malgré son flair offensif, n’a jamais été un catalyseur. Jeannot, lui, est devenu célèbre pour une saison de 41 points à Nashville, mais depuis, il peine à atteindre les 20. Un joueur de caractère, certes, mais pas un moteur. Kuraly revient à la maison, mais demeure un joueur de soutien. Eyssimont et Soderstrom? Des paris de profondeur.
Et pendant qu’on regarde cette liste, une absence criante saute aux yeux, celle de Brad Marchand. Non, il n'a pas quitté cet été, ce qui explique qu’il ne figure pas dans la liste… mais il n’est plus là. Parti à la dernière date limite des transactions, le capitaine, l’âme, le complice de Pastrnak, ne sera plus sur la glace pour mordre, provoquer et inspirer. Et ça, c’est un trou que ni Arvidsson ni Jeannot ne peuvent combler, même à eux deux.
Jeremy Swayman n'a pas encore joué à la hauteur de son faramineux contrat, mais en est assurément capable. David Pastrnak va encore faire des ravages. Mais qui va suivre? Qui va les appuyer quand les matchs deviennent serrés, quand les séries approchent et que l’intensité monte?
Les Bruins ont brassé la soupe, mais ont oublié les ingrédients essentiels. Ils ont remplacé des morceaux périphériques, mais ont perdu leur cœur.
La Division Atlantique est plus que relevée. Les Panthers, les Leafs et le Lightning ne ralentissent pas. Les Sénateurs font des ajustements et sont sur la bonne voie, puis il y a Montréal… qui commence à faire de plus en plus jaser. Bref, les Bruins risquent de réserver leur salon pour avril, avec Détroit qui cherche encore sa boussole et Buffalo qui joue à cache-cache avec leur potentiel depuis 2011.
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