Leon Draisaitl est sévèrement pointé du doigt pour la défaite des Oilers

Après avoir tiré de l'arrière 3 à 0 dans la série finale de la Coupe Stanley, les Oilers d'Edmonton ont réussi l'impossible en survivant pendant trois matchs consécutifs pour forcer la présentation d'un septième et ultime match hier.

Le capitaine de l'équipe, Connor McDavid, a mis sa troupe sur son dos et les a transportés jusqu'à la toute fin en connaissant des séries éliminatoires absolument phénoménales, battant même au passage le record de tous les temps de Wayne Gretzky pour le plus grand nombre de passes en séries.

Mais McDavid ne pouvait pas tout faire seul et, pendant qu'il se démenait pour garder son équipe en vie, son coéquipier et autre superstar des Oilers, Leon Draisaitl est tombé dans la pire léthargie de sa carrière, lui qui semblait soudainement incapablde de produire offensivement.

Après avoir récolté 26 points à ses 13 premiers matchs des séries, Draisaitl est tombé en panne sèche au pire des moments, soit à partir de la série face aux Stars de Dallas en finale de conférence, et a terminé ses séries avec une récolte de 6 points en 12 matchs.

Durant ces 12 derniers matchs, face aux Stars et aux Panthers, l'attaquant vedette n'a marqué qu'un seul but, terminant les séries avec une séquence de 9 matchs consécutifs sans marquer. Les statistiques de sa finale sont éloquentes: Aucun but et 3 passes en sept rencontres.

Quand l'un des meilleurs joueurs de la planète, reconnu pour marquer des buts à la tonne, termine sa saison sans marquer pendant neuf matchs consécutifs et que les Oilers échappent la Coupe Stanley par deux petits buts, il ne faut qu'un pas pour faire un lien évident sur la raison de leur défaite.

Il ne l'a pas admis après la rencontre mais il semble évident que pour subir une chute de production aussi drastique, Draisaitl devait nécessairement souffrir d'une importante blessure, lui qui semblait tout simplement incapable de compléter les jeux parfaits de McDavid alors qu'il semblait avoir perdu sa précision et vélocité naturelle avec son tir sur réception qu'il mettait toujours dans la lucarne 9 fois sur 10.

Chose certaine, il sera très intéressant de savoir ce qui l'ennuyait autant durant la finale, l'empêchant de compléter les jeux parfaits de son capitaine.