Le verdict des joueurs sur les meilleurs gardiens de la LNH

Parmi les joueurs de la LNH, certains gardiens se démarquent comme de véritables murs infranchissables. Un récent sondage mené auprès de 42 patineurs du circuit a permis d’identifier ceux qui, selon leurs adversaires, sont les plus difficiles à battre, et les résultats, recensées par le site LNH, confirment plusieurs impressions déjà bien ancrées dans l’imaginaire des amateurs de hockey.

C'est Andrei Vasilevskiy qui arrive en tête avec 16 votes cette saison. Le géant du Lightning de Tampa Bay continue de faire l’unanimité grâce à sa combinaison rare de son gabarit, d’agilité et de lecture du jeu. Des attaquants comme Jake Guentzel ou Tom Wilson soulignent son positionnement impeccable et sa capacité à fermer les angles comme peu d’autres dans la ligue.

Juste derrière, Connor Hellebuyck récolte 9 mentions. Le gardien des Jets de Winnipeg s’impose par un style beaucoup plus sobre que celui de Vasilevskiy, mais terriblement efficace. Son sens du positionnement et son calme font en sorte qu’il semble toujours être au bon endroit, au bon moment. Pour certains joueurs, c’est presque un duel psychologique : Hellebuyck te fait douter, t’attire dans son piège, et au final, tu te retrouves à tirer là où il t’attendait déjà.

Igor Shesterkin des Rangers de New York, malgré une saison moins étincelante l’an dernier, figure toujours parmi les plus respectés avec 7 votes. Sa vitesse et ses réflexes lui permettent encore de figurer parmi l’élite. Sergei Bobrovsky suit de près avec 6 mentions, une reconnaissance de sa constance et de son brio en séries éliminatoires avec les Panthers de la Floride.

Derrière ce quatuor bien établi, Jake Oettinger (2 votes), Jeremy Swayman (1) et Thatcher Demko (1) complètent le palmarès des gardiens capables de semer le doute à chaque duel.

Ce classement, bien qu’anecdotique, en dit long : les gardiens ne se résument pas aux statistiques. Leur réputation se bâtit dans les yeux de leurs adversaires, et ces derniers n’ont pas hésité à confirmer ce que tout le monde pressentait déjà. Pour battre Vasilevskiy, Hellebuyck, Shesterkin ou Bobrovsky, il faut plus qu’un bon tir, il faut trouver une faille que bien peu ont su exploiter.