
Voyez les détails !
Dans l’univers parfois très sérieux de la LNH, certaines histoires semblent sorties tout droit d’un film de comédie… et celle entre Brady Tkachuk et Claude Giroux en fait clairement partie.
Dans une récente capsule de Bardown, James Duthie de TSN raconte une histoire qui aurait pu bien mal tourner.
Tout commence lorsqu’un matin, Brady arrive dans le vestiaire et découvre que quelqu’un lui a joué un tour : tous ses bâtons sont littéralement attachés ensemble avec une quantité absurde de ruban adhésif, comme si 20 rouleaux y étaient passés. Impossible de les séparer. Impossible de s’entraîner avec ça. Bref, un classique de vestiaire… mais en version extrême.
Brady, convaincu que le coup vient de Claude Giroux, leur petite guerre de farces est déjà bien connue dans l’équipe, décide qu’il doit absolument se venger.
Avant la pratique, il saisit une scie à métaux et entaille discrètement quatre des bâtons de Giroux. Pas assez pour que ça se voie, mais juste assez pour affaiblir le manche afin qu’il casse dès qu’il forcera dessus. Dans sa tête, Giroux va aller sur la glace, casser deux ou trois bâtons, piquer une petite colère, tout le monde va rire… et fin de l’histoire.
Sauf que Brady Tkachuk étant… Brady Tkachuk, il oublie complètement ce qu’il a fait.
Pendant la pratique, rien ne se passe. Giroux semble avoir simplement choisi d’autres bâtons par hasard. Aucun bris, aucune réaction. Les seuls au courant, Stützle et DeBrincat, rient dans leur coin, convaincus que la vengeance de Brady vient de tomber complètement à plat.
L’histoire aurait pu s’arrêter là… mais non.
Le lendemain, les Sens affrontent les Blues de St. Louis dans un match d’après-midi. Huit minutes après le début, Ottawa obtient un avantage numérique et Giroux saute sur la glace. Il prend son premier tir… et SNAP. Le bâton casse net. Giroux retourne au banc, prend un autre bâton, tente un contrôle dans les airs… SNAP encore.
Et Brady, lui, assis au banc, ne fait absolument pas le lien. Il regarde la scène comme n’importe qui d’autre, sans réaliser qu’il est directement responsable du chaos.
C’est seulement plus tard, pendant un arrêt de jeu, que tout dégénère. Giroux, persuadé que quelqu’un sabote ses bâtons, commence à hurler… mais après Brayden Schenn, son ami de toujours chez les Blues. Il l’accuse, à la blague mais avec un peu trop d’intensité, d’avoir trafiqué son équipement. Le tout devant les arbitres, les caméras, tout le monde.
C’est à ce moment précis que Brady, sur le banc, entend l’échange.
Et il réalise.
Le sang lui quitte le visage.
Il se tourne vers Tim Stützle, qui est littéralement plié en deux de rire, et comprend qu’il n’a plus le choix : ça ne peut pas rester secret. Il tapote Giroux sur l’épaule.
— « … c’était moi. »
— « …Quoi?! »
— « C’est moi qui ai coupé tes bâtons. »
Claude Giroux, le professionnel exemplaire, le gars hyper sérieux, celui qui veut mener l’équipe en séries, n’en revient tout simplement pas. Il le regarde comme si Brady venait de lui annoncer qu’il avait scié le banc au complet.
Il boude même un moment… ce qui, honnêtement, se comprend.
Mais l’histoire prend un dernier tournant absolument parfait : Brady, rongé par la culpabilité, joue le match de sa vie. Il ramasse quatre points, Ottawa écrase les Blues 8–1, et Giroux finit par lui pardonner parce que… comment rester fâché après une victoire pareille?
Et surtout : si les Sens avaient perdu, cette histoire n’aurait jamais été racontée. Elle serait restée enterrée pour toujours dans le vestiaire.
Heureusement pour nous, ils ont gagné.
Et aujourd’hui, on peut savourer l’une des anecdotes les plus « Brady Tkachuk » de tous les temps.
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