Voyez les détails!
La Ligue nationale de hockey continue de surfer sur une vague de prospérité qui change rapidement le visage de ses finances.
Dès la saison 2025-26, le plafond salarial grimpera à 95,5 millions de dollars, une hausse attendue mais déjà significative. Le CBA actuel prévoit par ailleurs que ce plafond poursuivra son ascension fulgurante, atteignant 104 millions en 2026-27 puis 113,5 millions en 2027-28. Ces chiffres, impressionnants en eux-mêmes, ne seraient pourtant que le début d’une trajectoire encore plus spectaculaire.
Selon certaines informations relayées par Marco d'Amico et partagées par NHL Rumour Report, la barre des 170 millions pourrait être franchie d’ici moins d’une décennie. Un tel scénario aurait été inimaginable il y a encore quelques années, mais il illustre bien la croissance soutenue des revenus de la ligue.
L’expansion du marché américain grâce aux nouvelles ententes télévisées, l’augmentation de la visibilité internationale et la multiplication des partenariats commerciaux contribuent tous à nourrir cette dynamique. Gary Bettman lui-même ne s’en cache pas : la LNH connaît une santé financière exceptionnelle et s’attend à battre de nouveaux records dans un avenir rapproché.
Pour les joueurs, cette information annoncerait des contrats de plus en plus lucratifs. Déjà, certains observateurs avancent qu’une vedette comme Kirill Kaprizov pourrait viser un pacte représentant près de 20 % du plafond actuel, sans compter le prochain contrat de Connor McDavid. Ces joueurs, si les rumeurs se concrétisent, seraient de véritables aubaines, quoi que peu importe le montant que Connor McDavid recevra, il sera déjà considéré comme une aubaine.
Les standards financiers seraient redéfinis complètement et la valeur du marché reconçue.
Des montants astronomiques comme l'on retrouve au baseball ou basketball pourraient bientôt devenir la norme dans la LNH si la tendance se maintient.
Du côté des directeurs généraux, l’équation serait complètement redéfinie. Une marge de manœuvre aussi vaste permettrait de conserver plus facilement les noyaux de vedettes, de multiplier les signatures à bas prix et de bâtir des équipes plus profondes sans risquer l’asphyxie financière.
Mais cette liberté accrue viendrait avec une contrepartie inévitable : la pression de performer deviendrait encore plus forte, les propriétaires investissant des sommes colossales dans leurs effectifs.
Reste que la projection d’un plafond à 170 millions demeure, pour l’instant, hypothétique.
Si les indicateurs pointent tous vers une croissance soutenue, rien ne garantit que la hausse sera aussi importante. L’évolution de l’économie mondiale, la négociation du prochain CBA et les imprévus qui jalonnent toujours le sport professionnel auront leur mot à dire.
En attendant, la seule certitude est que la LNH s’apprête à entrer dans une nouvelle ère où l’argent coulera à flots et où les records de contrats deviendront monnaie courante.
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