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Le prochain grand rendez-vous de la LNH, après le repêchage du 27 juin, c’est bien sûr le 1er juillet. Une date sacrée pour les amateurs de hockey, marquée par une avalanche de signatures dès midi tapant. Mais cette année, préparez-vous à un scénario bien différent.
Pendant des années, à 12h01, les bandeaux de nouvelles affichaient déjà une dizaine de signatures de joueurs autonomes. Des ententes ficelées, envoyées, approuvées par la LNH… en quelques secondes? Vraiment?
Comment expliquer ce tour de passe-passe? La réponse est aussi simple que dérangeante: le circuit Bettman fermait les yeux... sur une pratique tolérée: le fameux tampering — ou approche illégale en bon français — permise durant une fenêtre de 72 heures. En clair, les équipes pouvaient approcher les agents des joueurs trois jours avant l’ouverture officielle du marché.
Pour ceux qui n’ont pas suivi le cours 101 sur le sujet, petit rappel express: le tampering, c’est toute tentative de recruter un joueur, entraîneur ou dirigeant sous contrat sans l’autorisation de son organisation actuelle.
Sauf que cette époque de «tout est permis avant midi» semble bel et bien révolue.
Le 1er juillet de cette année ne sera pas comme les autres.
- Renaud Lavoie
Selon ce que le vétéran journaliste a rapporté à BPM Sports, la LNH resserre la vis. Fini les ententes préfabriquées. Les équipes devront attendre midi pile pour entamer les discussions officielles. Et gare à ceux qui trichent: la ligue promet d’enquêter sur toute annonce jugée trop rapide.
Est-ce que cette nouvelle rigueur va tuer la magie du 1er juillet?
Anthony Desaulniers, ancien employé de TVA Sports, révèle qu’une dizaine de bandeaux numériques étaient prêts dès le matin du 1er juillet. La spontanéité? Un peu mise en scène, tout simplement.
Mais cette nouvelle rigueur pourrait changer la dynamique. Moins de feux d’artifice à midi, plus de suspense tout au long de la journée. Et peut-être même au-delà.
Renaud Lavoie cite l’exemple de Mitch Marner, qui pourrait attendre plusieurs jours avant de signer. Une attente qui pourrait ralentir tout le marché: sans contrat phare pour établir la valeur, les autres joueurs et agents navigueront à l’aveugle.
Une chose est sûre: cette année, le 1er juillet ne sera pas un copier-coller des éditions précédentes. Et si la spontanéité revient au cœur de la journée, les amateurs n’y perdront peut-être pas au change. Au contraire, ils pourraient enfin goûter à un marché des joueurs aussi imprévisible que spectaculaire.
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