Jim Benning

La fois où Jim Benning a empêché les Canucks de repêcher deux superstars

Voyez les détails!

Marco Normandin

Marco Normandin


Généralement, les directeurs généraux de la LNH s'impliquent peu dans les choix au repêchage de leur formation et laissent plutôt leur équipe de recruteurs, qui ont passé toute la saison à épier les meilleurs espoirs disponibles de la cuvée de repêchage et les connaissent par coeur.

Mais il y a une exception: La première ronde.

De l'aveu de la plupart des DG's, il s'agit de la ronde où ils se permettent d'imposer leur droit de véto et prendre la décision finale s'ils tiennent à un joueur en particulier.

Parfois, ça peut donner place à de véritables catastrophes.

C'est le cas des Canucks de Vancouver lors du repêchage de 2014.

Selon ce que rapporte Cam Robinson du site Elite Prospect, durant ce repêchage, alors que Vancouver avaient deux choix de première ronde (#6 et #24), le DG Jim Benning a complètement saboté le travail de ses recruteurs.

Au sixième rang, alors que son équipe de recruteurs voulaient sélectionner le talentueux attaquant William Nylander, il a plutôt utilié son droit de véto pour repêcher l'attaquant de puissance Jake Virtanen à a place. Les Maple Leafs de Toronto ont ensuite sélectionné Nylander au huitième rang.

Puis, plus tard dans la première ronde, alors que ses recruteurs voulaient sélectionner l'attaquant David Pastrnak, c'est plutôt l'attaquant Jared McCann que Benning a choisi. Les Bruins de Boston ont immédiatement sauté sur Pastrnak avec le choix suivant.

Après quelques saisons pasées à Vancouver où il a amassé 36 points lors de sa meilleure campagne, Virtanen a quitté la LNH pour s'établir en Europe.

De son côté, même si Jared McCann s'est avéré un excellent joueur de la LNH marquant 40 buts avec le Kraken de Seattle il y a trois ans, il n'aura passé qu'une saison à Vancouver avant d'être échangé aux Panthers de la Floride.

À l'inverse, William Nylander et David Pastrnak sont tous deux devenus des superstars dans la LNH amassant des saisons de 100 points et plus (98 points dans le cas de Nylander).

Voici à quoi l'attaque des Canucks aurait potentiellement ressemblé lors de la saison 2017-18 si Benning avait laissé ses recruteurs faire leur travail.

Sedin - Sedin - Pastrnak
Nylander - Horvat - Boeser
Vanek - Sutter - Granlund
Eriksson - Gagner - Baertschi

Aucun doute qu'ils auraient été une puissance dans la LNH.

En ratant la chance d'ajouter deux joueurs étoiles de cette trempe à son équipe, Benning a ainsi fait reculer l'organisation de 10 ans.

Voyez la publication au bas.

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