Kristopher Letang revient sur ses propos qui ont fait réagir les partisans

La sortie récente de Kristopher Letang a suscité beaucoup de réactions dans le monde du hockey québécois. Invité il y a quelques jours au balado Entre la poire et le fromage, animé par Louis Morissette, le défenseur des Penguins de Pittsburgh a pris part à une discussion décontractée, ponctuée de réflexions spontanées. Or, un commentaire précis n’a pas manqué de faire sourciller plusieurs amateurs.

Au fil de l’échange, Letang s’est arrêté sur une habitude bien connue chez les partisans : celle de dire « on » lorsqu’ils parlent de leur équipe préférée. Une façon de s’exprimer qui, de son propre aveu, l’irrite. Une remarque lancée sans animosité apparente, mais qui a rapidement pris des proportions inattendues.

Sur les réseaux sociaux, particulièrement sur X, les réactions ont été nombreuses et parfois virulentes. Plusieurs internautes ont interprété ses propos comme un manque de considération envers les partisans, rappelant que ceux-ci jouent un rôle central dans la survie et le succès des équipes et de la LNH en général. Pour certains, cette déclaration semblait créer une distance inutile entre les joueurs et ceux qui les supportent au quotidien.

Devant l’ampleur de la controverse, Kristopher Letang a tenu à remettre les pendules à l’heure. Mercredi, lors d’un nouvel épisode du balado Lavoie/Letang, qu’il anime avec le journaliste Renaud Lavoie sur les ondes de TVA Sports, le vétéran de 38 ans a pris le temps de préciser sa pensée. Il a d’abord rappelé à quel point son attachement à Montréal est profond, soulignant que la relation entre le Canadien et ses partisans est unique et incomparable.

Letang a ensuite expliqué que son commentaire ne visait aucunement les amateurs de hockey. Selon lui, sa réflexion s’adressait plutôt à certaines personnes dont le travail gravite autour d’une équipe professionnelle, sans en faire partie sur la glace et qui utilisent malgré tout le « on » pour parler de cette organisation. Il a insisté sur le fait que les partisans, à Pittsburgh comme ailleurs, représentent une force essentielle.

En fin de compte, cette situation illustre à quel point le lien entre les joueurs et les partisans est chargé d’émotion, surtout lorsqu’il est question d’identité et d’appartenance. Un terrain sensible où une phrase, même lancée sur un ton léger, peut rapidement être interprétée de multiples façons.