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Jonathan Huberdeau vit présentement des moments difficiles
LaPresse / Patrick Sanfaçon  

Jonathan Huberdeau vit présentement des moments difficiles

Voyez les détails!

Philippe Chênevert

Après une saison catastrophique sous les ordres de Darryl Sutter en 2022-23, les experts et les partisans s'attendaient pourtant à ce que l'attaquant québécois Jonathan Huberdeau bénéficie d'un changement d'entraîneur-chef pour éclore avec sa nouvelle formation, les Flames de Calgary.

Avec un style beaucoup plus axé sur l'attaque, le nouvel entraîneur des Flames, Ryan Huska, devait être celui qui allait faire le plus grand bien à Huberdeau afin qu'il relance sa carrière en 2023-24.

Malheureusement pour lui, les choses ne se sont jamais déroulées comme prévu, au point où le joueur vedette des Flames n'a jamais été en mesure de se mettre en marche en plus de voir Huska prendre la décision, à quelques reprises durant la saison, de le laisser au bout du banc de l'équipe, de le muter occasionnellement sur un troisième trio ou de travailler davantage le côté défensif du Québécois.

Après deux saisons très difficiles à Calgary où le principal intéressé a amassé respectivement 55 points en 79 matchs et 52 points en 81 parties, Huberdeau dresse un bilan plutôt négatif de ses deux années en Alberta.

Or, hier matin, Huberdeau était au Club de golf Le Mirage, à Terrebonne, dans le cadre de la 3e édition de son tournoi annuel ayant pour objectif de soutenir la Fondation Cité de la Santé.

Présent sur place l'attaquant des Flames a profité de l'occasion pour s'entretenir avec le journaliste à La Presse, Guillaume Lefrançois, de sa mauvaise saison et des moments difficiles qu'il vit actuellement après avoir vu les Panthers de la Floride remporter la Coupe Stanley.

Questionné sur ses sentiments face à ce triomphe des Panthers, Huberdeau n'est pas passé par quatre chemins pour expliquer sa tristesse.

Tout d'abord, j'aimerais dire que je suis content pour les gars, ils ont travaillé fort. [Aleksander] Barkov, j’ai été avec lui pendant des années, il travaille tellement fort. Aaron Ekblad, Sam Bennett aussi. [...] Par contre, c’est dur de voir les gars soulever la Coupe. Tu te dis : j’étais là pendant 10 ans, pendant des moments plus difficiles... Mais c’est comme ça que tu bâtis une équipe. Quand tu es jeune, tu t’en fous, tu veux juste bâtir ta carrière. Maintenant, je suis de retour dans cette situation, mais un peu plus vieux. [...] [Matthew] Tkachuk est arrivé, et oui, il est bon. Mais il est bien entouré. Ils ont du talent, tu le vois. Bill Zito a été bon pour aller chercher des gars comme [Oliver] Ekman-Larsson et [Dmitri] Kulikov, qui allaient moins bien ailleurs. Et un bon coach comme Paul Maurice, ça paraît. Je pensais bien qu’ils allaient gagner.

C’est sûr que je suis dur à échanger. Je le savais en signant le contrat, mais je ne savais pas comment ça allait se passer. Je pensais que j’allais produire des points, que ça irait bien, mais le système de jeu plus défensif n’a pas aidé. Le contrat, moi, je sais que je vaux ça. Plusieurs facteurs ne m’ont pas aidé, et c’est à moi de m’en sortir. À l’âge où on est rendus, c’est ce qui est plus dur [de voir l'équipe amorcer une reconstruction]. Mais il y a des surprises. On peut rentrer en séries, même si tout le monde nous voit comme les négligés. Ce n’est jamais le fun d’être en reconstruction. Quand tu es jeune, tu peux apprendre, gagner de la maturité, tu as du temps. Mais à 31 ans, tu veux gagner et tu veux gagner là. C’est plus dur à avaler, mais tu dois accepter ton rôle à 100 %.

- Jonathan Huberdeau, La Presse

Espérons pour lui qu'il sera en mesure de passer à autre chose et redevenir le joueur d'impact qu'il était lorsqu'il évoluait pour les Panthers de la Floride. 

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Source: LaPresse