Jonathan Huberdeau revient sur sa saison désastreuse en toute franchise

Après une saison catastrophique sous les ordres de Darryl Sutter en 2022-23, les experts et les partisans s'attendaient pourtant à ce que l'attaquant québécois Jonathan Huberdeau bénéficie d'un changement d'entraîneur-chef pour éclore avec sa nouvelle formation, les Flames de Calgary.

Avec un style beaucoup plus axé sur l'attaque, le nouvel entraîneur des Flames, Ryan Huska, devait être celui qui allait faire le plus grand bien à Huberdeau afin qu'il relance sa carrière en 2023-24.

Malheureusement pour lui, les choses ne se sont jamais déroulées comme prévu, au point où le joueur vedette des Flames n'a jamais été en mesure de se mettre en marche en plus de voir Huska prendre la décision, à quelques reprises durant la saison, de le laisser au bout du banc de l'équipe ou de le muter occasionnellement sur un troisième trio.

Or, après deux saisons très difficiles à Calgary où le principal intéressé a amassé respectivement 55 points en 79 matchs et 52 points en 81 parties, Huberdeau a profité de son passage au podcast La Poche Bleue pour revenir sur ses moments difficiles dans l'Ouest canadien.

En plus de faire face à la musique en toute honnêteté, l'originaire de St-Jérôme ne s'est pas mis la tête dans le sable lorsqu'il a dû répondre aux questions des deux animateurs.

Voici donc quelques moments marquants de son entretien avec Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse :

Un début d'année difficile! J'ai connu une léthargie de 12 matchs sans point. Je ne pense pas avoir connu ça avant dans ma carrière. [...] Ça été difficile, mais je trouve que pendant ces matchs-là, je jouais quand même bien. Ça finissait pas. Je me disais, j'aurai aucun point d'ici la fin de l'année! Puis du jour au lendemain, ça débloqué. Même si la confiance a été affectée, en janvier, j'ai commencé à jouer avec plus de confiance. Le style de jeu à Calgary a affecté mon style de jeu personnel.

Personnellement, je pense que j'ai mérité mon contrat, même si le monde vont dire que j'ai été trop payé selon ma production des deux dernières années. Je n'ai pas eu une année de 115 et je n'avais jamais rien fait avant. Ça été une progression qui a quand même été constante. À Calgary, je vais tu faire 100 points? Je penserais pas, mais je suis quand même un gars de 80-90 points. Au moins, on va le dire, j'ai amélioré ma game défensivement...

Après deux ans de même, c'est sur que je vais changer de quoi! J'ai quand même eu 30 ans et je ne suis pas un grand marchand de vitesse. Cet été, je vais changer mon training pour aller chercher un peu plus de vitesse. En deux ans, la game a changé. C'est beaucoup plus rapide.

C'est la première fois de ma carrière que je me sens comme ça. Une chance que j'ai une bonne famille pour m'écouter et me supporter. Des fois, je reviens de l'aréna et parfois, c'est difficile. C'est là que tu vois que les gens qui t'entourent, c'est important. Le talent, ça ne se perd pas, ça devient mental et il faut retrouver sa confiance.

- Jonathan Huberdeau, Twitter/X

Vous pouvez entendre les divers extraits audios en cliquant sur les lien ci-dessous.