Jonathan Drouin (Tampa, Montréal et Colorado) avec logo Islanders

Jonathan Drouin a retrouvé sa passion du hockey après Montréal

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Alexandre Lavoie

Alexandre Lavoie


Il y a des carrières linéaires typiques et ennuyantes, puis il y a celle de Jonathan Drouin. À 30 ans, l’attaquant québécois vient de parapher un contrat de deux ans — à 4 millions par année — avec les Islanders de New York, une organisation en pleine transformation et pilotée par deux Québécois: Patrick Roy et Mathieu Darche.

Mais derrière cette signature, il y a surtout l’histoire d’un joueur qui a traversé la noirceur pour mieux retrouver la lumière.

Drouin n’a jamais été un joueur comme les autres. Doté d’une vision du jeu exceptionnelle et d’un sens de l’anticipation rare, il a souvent été mal compris, voire injustement critiqué. À Tampa Bay, son début de carrière a été marqué par des décisions controversées, notamment lorsqu’il a été suspendu pour avoir refusé de se présenter à un match dans la Ligue américaine. Ce geste, encouragé par son agent de l’époque dans un contexte de frustration face à son utilisation, a laissé une tache injuste sur sa réputation. À Montréal, la pression médiatique et les attentes irréalistes ont continué de peser lourd, jusqu’à ce que sa santé mentale l’oblige à prendre un pas de recul… salutaire.

Mais au Colorado, tout a changé. Entouré d’un ancien partenaire des Mooseheads de Halifax et ami, Nathan MacKinnon, puis épaulé par une organisation bienveillante, Drouin a retrouvé ce qui lui manquait depuis longtemps: le plaisir de jouer au hockey. Il a frôlé le point par match la saison dernière — avec ses 37 points en 43 rencontres — prouvant à ses détracteurs qu’il avait encore sa place dans un top 6. Et contrairement à ce que certains ont pu avancer, son implication défensive n’a jamais vraiment été un problème. Ses replis sont efficaces, son positionnement intelligent et sa lecture du jeu, toujours aussi brillante.

Aujourd’hui, il rejoint une équipe intrigante, menée par Bo Horvat et Mathew Barzal, deux joueurs aux styles complémentaires. Il retrouvera aussi Alexander Romanov, un ancien coéquipier avec le CH, et Ray Bennett, un adjoint qu’il côtoyait au Colorado. Mais surtout, il évoluera sous les ordres de Patrick Roy, un entraîneur qui le respecte et qui saura, sans l'ombre d'un doute, tirer le meilleur de lui.

Drouin a aussi fait un choix de cœur. Père de deux enfants, avec un troisième en route, il cherchait un environnement stable, proche de sa famille. Long Island offre cette proximité, mais aussi une organisation qui valorise l’humain autant que l’athlète. Des gestes simples, comme des cadeaux envoyés à ses enfants après la signature, ont fait toute la différence pour lui.

Jonathan Drouin n’a jamais été un joueur ordinaire. Et s’il a parfois trébuché, il n’a jamais cessé d’avancer. À New York, il ne cherche pas une seconde chance. Il poursuit simplement ce qu’il a amorcé au Colorado: une ascension vers la place qui lui revient de droit dans la LNH… même s’il n’atteindra peut-être jamais les espoirs placés en cet ancien 3e choix au total en 2013.

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Sources: RDS ,NHL.com
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