Joe Sakic a repêché Nathan MacKinnon… et voilà qu’ils sont nez à nez

En plein cœur de l’été, une statistique inattendue vient raviver la flamme des amateurs en manque de hockey. Joe Sakic et Nathan MacKinnon: même nombre de points, même nombre de matchs… même ADN?

Deux Canadiens, deux piliers de l’Avalanche du Colorado, liés par une égalité parfaite. Même production offensive, même longévité dans l’uniforme de l’équipe. Une coïncidence fascinante entre celui qui a bâti l’Avalanche… et celui qui la propulse aujourd’hui. 

Repêché par les Nordiques, Sakic est l’un des rares à avoir traversé la frontière sans perdre son identité. Meneur discret, mais redoutable, il a porté l’Avalanche vers deux conquêtes de la Coupe Stanley (1996 et 2001), tout en accumulant les honneurs individuels. Son style? Intelligence, précision et sang-froid dans les moments clefs. Mais son legs dépasse la glace. En tant que directeur général, c’est lui qui a repêché Nathan MacKinnon en 2013, avec le tout premier choix au total. MacKinnon, pas Seth Jones ni Jonathan Drouin, que certains voyaient déjà comme des sauveurs. Sakic, lui, n’a pas hésité. Un geste qui allait redéfinir l’avenir de la franchise.

MacKinnon, lui, n’a pas tardé à faire honneur à cette sélection. Explosif, intense et doté d’un sens du jeu hors norme, il est devenu le moteur offensif de l’équipe. Champion de la Coupe Stanley en 2022, il incarne la nouvelle génération… tout en marchant dans les traces de Sakic. Et voilà qu’il atteint le même total de points, dans le même nombre de matchs. Une coïncidence? Assurément. Mais une belle, qui souligne le lien entre les deux.

Leurs styles diffèrent. Sakic était chirurgical, MacKinnon est un bulldozer. Pourtant, leur impact est similaire. Tous deux ont été les visages de l’Avalanche, des leaders respectés, et des ambassadeurs du hockey canadien. Hors glace, ils ont aussi contribué à façonner la culture de l’équipe, Sakic par sa classe et MacKinnon par son exigence.

Le maître a tracé la voie. L’élève, lui, semble prêt à la dépasser… à pleine vitesse. Rien n’est garanti, mais MacKinnon est encore en pleine ascension. Sakic, lui, a déjà gravé son nom dans le marbre du Temple de la renommée. Peu importe l’issue, ces deux Canadiens auront offert des carrières dignes de mention… et une belle continuité pour les partisans de Denver.