Jake Oettinger : « J’étais le meilleur gardien au monde pendant une grosse partie des séries »

Jake Oettinger ne se cache pas derrière les excuses. Le gardien des Stars de Dallas, souvent décrit comme l’un des meilleurs gardiens, a tenu des propos empreints de lucidité en entrevue avec NHL.com.

Malgré les déceptions successives vécues en séries éliminatoires, Oettinger refuse de sombrer dans la frustration. Au contraire, il garde une vision claire de sa trajectoire et de son potentiel.

« J’ai trouvé que j’étais le meilleur gardien au monde pendant une grosse partie de ces séries. Maintenant, je dois déterminer comment conserver ce niveau toute la saison et comment nous aider à atteindre l’étape suivante. » a-t-il confié avec conviction.

Jake Oettinger

Une phrase qui en dit long sur la confiance du cerbère de 26 ans, mais aussi sur la conscience qu’il a de la réalité du hockey moderne, où le statut d’élite peut s’échapper aussi vite qu’il se gagne.

L’Américain reconnaît avoir connu des hauts et des bas depuis son explosion lors des séries 2022, quand il avait pratiquement volé la vedette à lui seul dans une défaite crève-cœur contre Calgary en 7 rencontres. Depuis, il n’a pas toujours retrouvé ce niveau surnaturel, mais son discours montre qu’il ne perd pas de vue l’essentiel : il sait ce qu’il vaut.

Oettinger a affirmé qu’il ne se laisse pas affecter par les déceptions répétées du printemps. Pour lui, chaque saison est une page blanche. Il choisit de voir le privilège d’être en position de gagner, plutôt que la douleur d’avoir échoué. « Je suis probablement le gars le plus chanceux au monde. Je joue pour la Coupe Stanley chaque année », a-t-il ajouté, une déclaration qui traduit un état d’esprit mature et tourné vers l’avenir.

Les Stars ont encore de grandes ambitions cette saison, et leur succès passera inévitablement par la solidité d’Oettinger devant le filet. L’équipe mise d’ailleurs sur une meilleure gestion de sa charge de travail, avec l’ajout de Casey DeSmith comme auxiliaire capable de lui donner un peu de répit. L’arrivée de Glen Gulutzan au sein du personnel d’entraîneurs pourrait également redonner un souffle nouveau au système défensif, ce qui allégerait une partie du poids qui repose sur les épaules du gardien numéro un.

Après avoir signé un contrat de huit ans d’une valeur de 66 millions de dollars en octobre 2024 et qui entre en vigueur dès cette année, Oettinger n’a plus à prouver qu’il appartient à la catégorie des grands. Mais dans une ligue où la constance sépare les bons des exceptionnels, il sait que la prochaine étape consistera à redevenir, durablement, ce qu’il a déjà été : le meilleur.

Et à entendre la conviction dans sa voix, il ne compte pas laisser ce titre à quelqu’un d’autre bien longtemps.