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Il n’a jamais fait la une. Il n’a jamais été repêché dans vos pools. Mais il a toujours été là quand ça comptait. Gabriel Dumont, c’est le genre de joueur que tu ne remarques pas… jusqu’à ce qu’il te quitte. Et là, tu réalises que ton équipe vient de perdre son cœur.
Il n’a jamais été le plus grand, ni le plus rapide, ni le plus spectaculaire. Mais il a été un guerrier. Un vrai. Le genre de joueur que tu veux dans les tranchées quand la bataille fait rage. Le genre de capitaine qui ne parle pas pour rien dire, mais qui agit pour inspirer.
Originaire de Dégelis, au Témiscouata, Dumont a annoncé qu’il accrochait ses patins après une carrière professionnelle de 16 saisons et 912 matchs professionnels. Une carrière qui l’a mené de Hamilton à Syracuse, en passant par Montréal, St. John's, Tampa Bay, Ottawa et même Minnesota. Un parcours de dur labeur, de loyauté et de constance.
Repêché au 5e tour par les Canadiens en 2009, Dumont n’a jamais eu la voie facile. Mais il a toujours trouvé le moyen de se rendre indispensable. Capitaine à Hamilton, puis à St. John’s, il a ensuite marqué l’histoire du Crunch de Syracuse, où il a porté le «C» pendant cinq saisons.
Avec le Crunch, Dumont laisse une empreinte indélébile:
Julien Brisebois, DG du Lightning, l’a bien résumé: «Sa ténacité et son esprit de compétition ont amélioré chaque équipe pour laquelle il a joué.»
Pendant que d’autres collectionnaient les points, lui collectionnait les bleus. Pendant que certains rêvaient de la LNH, lui s’assurait que ses coéquipiers y demeurent. Gabriel Dumont, c’est le hockey dans sa forme la plus brute, la plus honnête.
Il n’aura peut-être jamais levé la Coupe Stanley, mais il a fait lever bien des foules dans l’aréna. Et ça, c’est une autre forme de grandeur.
Merci pour tous ces moments d'émotions et bon repos… du guerrier.
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