Voyez les détails !
Les succès récents des Oilers d’Edmonton sur la glace pourraient bientôt laisser place à des maux de tête… sur la feuille de calcul. Comme toute équipe comptant sur une constellation de talents, Edmonton devra faire face à une pression énorme sur sa masse salariale au cours des prochaines années. Et tout indique que les décisions à venir seront à la fois complexes et coûteuses.
Le plus gros dossier? Connor McDavid, bien sûr. Le contrat actuel du capitaine, une aubaine relative à 12,5 millions par saison, viendra à échéance à l'été 2026. Et dans un contexte où le plafond salarial de la LNH est en hausse constante, il ne fait pratiquement aucun doute que McDavid deviendra le joueur le mieux payé de l’histoire du circuit. Plusieurs observateurs estiment que son prochain contrat pourrait facilement atteindre 16 millions de dollars annuellement, voire plus. Une somme colossale, mais difficile à contester pour un joueur de cette trempe.
Mais les Oilers ne devront pas seulement jongler avec le dossier McDavid. Dès cet été, c’est Evan Bouchard qui deviendra une priorité. Le jeune défenseur, qui s’impose comme l’un des arrières offensifs les plus redoutables de la ligue, est sur le point de toucher le gros lot. Selon Frank Seravalli, les Oilers pourraient devoir lui offrir un contrat de 10 millions de dollars par saison pour le garder à long terme. Une projection audacieuse… mais réaliste, compte tenu de sa production et de son âge.
À cela s’ajoutent Leon Draisaitl, dont le prochain contrat (attendu à 14 millions par saison) entrera en vigueur après 2025, et Darnell Nurse, déjà signé pour 9,25 millions par an. Résultat? Juste ces quatre joueurs pourraient à eux seuls coûter plus de 50 millions de dollars par saison, soit une part énorme du plafond salarial, même s’il grimpe à 95 ou 100 millions dans les années à venir.
Les Oilers devront donc faire preuve de créativité pour maintenir un alignement compétitif autour de leur noyau vedette. La gestion du cap sera cruciale, tout comme le développement de jeunes joueurs à bas salaire. Une mauvaise décision, un contrat trop généreux ou une blessure prolongée pourrait avoir des répercussions majeures.
Edmonton est en pleine fenêtre d’opportunité. Mais plus que jamais, l’excellence sur la glace devra être jumelée à une gestion exemplaire hors glace, sous peine de voir ce beau projet s’effondrer sous le poids de ses propres ambitions.
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