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Le vent tourne à Salt Lake City. Le Mammoth de l'Utah, nouvelle incarnation de l’ancienne franchise des Coyotes, n’a plus envie d’être vu comme un projet en reconstruction éternelle. Il veut exister, déranger, imposer sa présence. Et selon The Athletic, tout indique que cette saison pourrait bien être celle du véritable décollage.
On sent une énergie différente autour de cette équipe. Le changement d’identité, du logo jusqu’à la culture interne, a créé un électrochoc. Le nom « Mammoth » n’a pas été choisi au hasard : massif, indomptable, difficile à ignorer. C’est une image à la hauteur des ambitions qu’on commence enfin à percevoir. Les joueurs ne parlent plus de patience, mais de résultats. Et, pour une jeune formation, ce glissement de ton en dit long.
Au cœur du renouveau, Logan Cooley. Le jeune centre symbolise parfaitement ce que The Athletic appelle le possible breakout des Mammoth : du talent brut, mais désormais mieux encadré, plus expérimenté, plus confiant.
Cooley a le potentiel pour devenir la deuxième pièce maîtresse de cette offensive rapide et imprévisible. Autour de lui, Clayton Keller demeure la première pièce et le moteur, celui qui fait le lien entre l’ancien monde et le nouveau.
Il est un joueur électrisant et son influence sur cette jeune chambre est réelle. On sent aussi que Dylan Guenther pourrait poursuivre sur sa dernière excellente saison, un ailier prêt à fracasser la plateau des 35 buts si il demeure en santé et dans un rôle offensif soutenu.
D'ailleurs ce qui distingue l’Utah des autres clubs en transition : la cohérence. Pas de promesses vides, pas de projets flous. Juste une équipe qui commence à trouver son rythme. Le personnel d’entraîneurs a affiné les rôles, l’organisation a cessé de bricoler, et les jeunes ont mûri. Ce n’est plus l’époque des excuses. Le défi, maintenant, sera de maintenir la constance, ce qui manque souvent aux équipes émergentes.
Bien sûr, le danger reste omniprésent. Un noyau jeune peut s’effondrer aussi vite qu’il s’élève. Une blessure à Cooley, une séquence difficile devant le filet, et tout peut basculer. Mais pour la première fois depuis longtemps, on sent que quelque chose prend forme. Les Mammoth n’ont plus l’air d’un club de passage ou d’une expérience géographique douteuse. Ils respirent la légitimité.
Et si The Athletic a raison, l’histoire du Utah Mammoth pourrait bien devenir celle d’une renaissance rare dans la LNH moderne : une franchise relocalisée qui trouve non seulement son identité, mais son âme. Dans un marché qu’on disait impossible, une équipe commence à rugir. Et ce bruit-là, personne ne semble prêt à l’ignorer.
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