Tous les détails ici!
Les séries de la LNH sont arrivées au point culminant et toute la planète hockey se demande encore si les Oilers ramèneront la Coupe au Canada pour la première fois depuis 1993 ou si les Panthers récidiveront avec une deuxième conquête consécutive.
Pendant ce temps-là, l’animateur de l’émission JiC à TVA Sports fait une déclaration fracassante…
L’arbitrage influence le résultat des matchs
- Jean-Charles Lajoie
La LNH est la seule ligue sportive professionnelle dans laquelle l’application des règlements varie en fonction du moment de la saison… ou même des équipes impliquées.
N’allons pas jusqu’à parler de théorie du complot, mais il est parfois difficile de savoir où la ligne est tracée. D’autant plus que celle-ci semble bouger selon plusieurs facteurs, notamment les équipes et les joueurs impliqués. Les coups à la tête en sont un exemple… parfois «légaux» parfois non.
Parfois on sévit, parfois, non… ce qui, comme l’affirme Lajoie, a une incidence sur des rencontres. Et ça ne devrait jamais être le cas.
Revenons dans un passé plus immédiat et concentrons-nous sur la finale de la Coupe qui est en cours.
Dans son analyse, Lajoie parle de la séquence du match #3 où Sergei Bobrovski a failli se blesser, non pas suite au contact avec Viktor Arvidsson, mais bien à cause de l'envolée qui s’en est suivie… pour faire lever le bras de l’officiel.
Analysons ensemble la scène complète, car il y a une prise de vue qui est passée inaperçue aux yeux des arbitres… et peut-être aux vôtres également.
2 minutes aux Oilers
Réglons tout de suite le cas du joueur des Oilers, qui mérite sans l’ombre d’un doute une punition sur le jeu. Il passe volontairement dans le demi-cercle réservé au gardien et entre en contact avec lui. Résultat, pénalité de deux minutes. Ce point fait consensus, mais poursuivons notre petite enquête.
2 minutes aux Panthers
Lajoie parle d’embellissement et, encore une fois, il voit juste. Bobrovski se jette littéralement à la renverse et, si vous observez bien, sa tête entre en contact avec le poteau, ce qui aurait pu être bien plus dommageable que le coup d’Arvidsson en tant que tel.
2 minutes aux Panthers avant les deux autres
De cet angle, on dirait bien que le bâton de Seth Jones est un brin haut. Kane encaisse le coup sans répliquer, ce qui est plutôt rare dans son cas, mais ça n’aura servi à rien puisque son coéquipier a été chassé… plus tard sur la séquence.
Résultat net: au lieu d’un avantage numérique aux Oilers ou, au moins un 5 contre 5 si on chassait Arvidsson et Bobrovski, on a un avantage en faveur de la Floride.
Et que dire de la première pénalité écopée par Evander Kane dans cette rencontre? Il reçoit non pas un, mais deux doubles-échecs dans le dos de la part de Gustav Forsling. Le jeu se poursuit et, quelques secondes plus tard, Kane repousse son adversaire — plutôt gentiment, surtout dans le contexte des séries — même s’il utilise bel et bien son bâton. Le défenseur se laisse facilement tomber au sol et le méchant garçon d’Edmonton est envoyé au cachot. Et hop, un autre avantage aux Panthers.
Que ce soit dans ce match ou un autre, il n’en demeure pas moins que les arbitres de la LNH ont bel et bien un impact sur les rencontres. Des exemples vous viennent assurément en tête. Peut-être serait-il temps d’innover et de sortir les arbitres — et non pas les juges de lignes — de la patinoire pour les placer dans une zone réservée de chaque côté de la glace. Un peu comme l’arbitre au tennis et au volleyball, qui est placé bien au-dessus du jeu pour voir ce qui se passe… Et, au fond, est-ce que les partisans ne sont pas souvent mieux placés que les officiels pour voir ce qui se déroule partout?
Peu importe votre allégeance, une chose est certaine: tant que l’arbitrage demeurera aussi imprévisible et inconstant, joueurs, entraîneurs et partisans continueront de se poser des questions… pendant que la LNH, elle, aura l’air du dindon de la farce face aux autres grandes ligues.
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.