Elias Pettersson veut prendre sa revanche

Elias Pettersson n’a pas mâché ses mots. Dans une entrevue accordée à NHL.com — lors du camp d’orientation de la Suède en vue des Jeux olympiques de 2026 — le joueur vedette des Canucks de Vancouver a ouvertement parlé de ses difficultés passées et de ses motivations pour la saison à venir.

«Pour moi, c’est une revanche. Je ne suis pas satisfait de la dernière saison», a-t-il lancé.

Pas de détour, pas de langue de bois. Juste un constat brut: il n’a pas été à la hauteur en 2024-25.

Avec seulement 45 points en 64 matchs, Pettersson a connu sa pire saison depuis son arrivée dans la LNH… et il le sait. Une chute de régime marquée, surtout pour un joueur qui avait flirté avec les sommets offensifs en 2022-23.

Mais au-delà des chiffres, c’est le contexte qui intrigue.

Dès le début de la dernière saison, une tendinite au genou l’a ralenti. Puis, une blessure aux obliques l’a carrément mis hors-jeu pour les 12 dernières rencontres. À cela s’ajoutent des tensions internes, notamment avec JT Miller — échangé aux Rangers depuis — qui ont alimenté les rumeurs et les spéculations. Le vestiaire des Canucks n’a jamais semblé aussi fragile et Pettersson, malgré son talent, n’a pas pu éviter la tempête.

Mais voilà qu’il revient, plus affûté que jamais. Son entraînement hors saison semble porter fruit et il affirme être complètement rétabli. Ce n’est plus le joueur hésitant de l’an dernier, mais un compétiteur qui veut prouver qu’il est encore l’un des meilleurs de la ligue.

Les Canucks, eux aussi, ont besoin de rebondir. Après une campagne décevante, marquée par l’inconstance et les blessures, l’équipe doit retrouver son identité. Et cela passe par un Pettersson dominant, inspiré, mais surtout, en mission.

Le mot «revanche» n’est pas choisi au hasard. Il traduit une volonté de corriger, de réparer, de faire payer. Pettersson ne veut pas simplement rebondir. Il veut imposer le respect, faire taire les critiques et ramener les Canucks dans le portrait des séries.

Est-ce que ce sera suffisant? Seul l’avenir le dira, mais une chose est sûre, Elias Pettersson n’a pas dit son dernier mot…