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Dominique Ducharme n’a pas la mémoire courte. L’ancien entraîneur-chef du Canadien de Montréal, aujourd’hui adjoint à Vegas, se souvient très bien du Mitch Marner qu’il a dirigé en 2016 avec Équipe Canada junior. Un joueur explosif, créatif et, surtout, capable de briller dans les moments cruciaux. Alors, quand il entend les critiques qui pleuvent sur l’ancien des Maple Leafs, il ne peut s'empêcher de froncer les sourcils.
«Un joueur ne peut pas porter une équipe au complet sur ses épaules», a-t-il rappelé cette semaine, en entrevue avec TVA Sports en marge de son tournoi de golf caritatif.
À Toronto, Marner a souvent été le bouc émissaire d’une équipe qui, malgré son talent, n’a jamais su franchir le cap des premières rondes éliminatoires. Pourtant, le joueur de 28 ans sort d’une saison de 102 points en 81 rencontres de saison. Il a aussi conservé un rythme d’un point par match en séries, avec deux buts et 11 mentions d’aide en 13 matchs. Difficile de faire mieux dans un marché où chaque erreur est disséquée, chaque geste amplifié.
Là où Toronto étouffait, Vegas promet de libérer et voilà que les Golden Knights lui offrent un nouveau départ… à la hauteur de la Ville des vices. Un contrat de huit ans, 96 millions de dollars et une place de choix à la droite de Jack Eichel sur le premier trio.
Ducharme est catégorique sur le duo: «On pense que ça peut faire des flammèches», a-t-il lancé, visiblement emballé.
Le style robuste et structuré des Golden Knights pourrait bien être le complément parfait au jeu plus fluide de Marner. À Vegas, on ne demande pas à un seul joueur de tout faire. On mise sur la profondeur, la cohésion et une culture de la gagne bien ancrée.
«Les joueurs veulent gagner. Et ici, on fait tout pour leur en donner les moyens», souligne Ducharme.
Le changement d’air pourrait donc être plus que bénéfique pour Marner. Pas parce qu’il n’était pas bon à Toronto — ses statistiques parlent d’elles-mêmes — mais parce qu’à Vegas, il pourra enfin jouer libéré, épaulé, mais surtout, apprécié à sa juste valeur.
Une chose est sûre, avec Eichel à ses côtés et Ducharme derrière le banc, il n’aura plus à jouer à Atlas et porter le monde sur ses épaules. Reste maintenant à voir si ce nouveau chapitre lui permettra de faire taire les critiques une bonne fois pour toutes…
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