Division Pacifique: les Oilers ont-ils vraiment comblé l’écart?

L’image est forte. Calvin Pickard qui console Stuart Skinner après une élimination douloureuse. NHL Network en a fait le symbole d’une question récurrente ces dernières saisons: «Les Oilers ont-ils enfin ce qu’il faut pour remporter la division Pacifique?»

La réponse n’est pas simple, surtout dans une division où les Golden Knights viennent de s’offrir le joueur le plus convoité de la saison estivale 2025, Mitch Marner. Un ajout qui change la donne, autant sur la glace que dans les vestiaires. Pendant ce temps, les Kings continuent leur route avec des décisions qui font hausser les sourcils de plusieurs, mais qui semblent toujours les mener quelque part en mai. De toute façon, avec l’ajout de Corey Perry, la finale est presque garantie, non?

Du côté d’Edmonton, l’été a été marqué par des départs notables. Evander Kane et Viktor Arvidsson ne font plus partie du plan. En retour, l’organisation mise dorénavant sur Isaac Howard, un jeune ailier explosif. Par contre, il reste une recrue qui n’a encore rien prouvé dans la LNH. Alors, peut-il faire la différence dans une course au sommet? À voir…

Andrew Mangiapane et Curtis Lazar viennent ajouter de la profondeur, mais ne forcent aucun entraîneur à revoir son tableau blanc dans l’Ouest.

Et puis, il y a le nerf de la guerre: le gardien de but. C’est le principal problème des Oilers depuis Curtis Joseph — et ça commence sérieusement à dater. Skinner a montré ses limites, Pickard a joué les pompiers, mais aucun des deux ne s’impose comme un vrai numéro un. Et sans cette pièce maîtresse, difficile d’imaginer Edmonton dominer une division aussi relevée.

Cela dit, l’équipe conserve un noyau offensif redoutable. McDavid, Draisaitl, Nugent-Hopkins, Bouchard… sur papier, ça demeure du très lourd. Mais dans une ligue où les ajustements estivaux peuvent tout changer, Edmonton semble avoir misé sur la continuité plus que sur le coup d’éclat…

C’est tout de même étrange en sachant que le capitaine de la formation pourrait devenir un des joueurs autonomes les plus convoités de l’histoire s’il ne signait pas un nouveau contrat avec la formation albertaine avant le 1er juillet 2026.

La saison dira si ce pari est le bon. Mais pour l’instant, difficile de les placer devant Vegas ou même Los Angeles. Les Oilers sont dans la course, certes, comme à chaque fois qu’une équipe aligne un Connor McDavid dans son alignement. Mais pour la tête de la Pacifique? Rien n’est moins sûr.