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Le Kraken de Seattle n’a pas chômé cet été et NHL Fanzone a tous les mouvements de l’équipe dans une récente publication Facebook:
Après une saison en dents de scie, la direction a décidé de secouer la soupe aux tentacules en misant sur des acquisitions ciblées, sans pour autant hypothéquer l’avenir. Une stratégie audacieuse, mais mesurée, qui pourrait bien repositionner l’équipe dans la course aux séries.
Marchment: pari offensif à haut risque
L’arrivée de Mason Marchment en provenance de Dallas contre deux choix de milieu de repêchage (4e en 2025 et 3e en 2026) illustre bien cette approche. À 30 ans, l’attaquant n’est plus un jeune premier, mais il a prouvé qu’il pouvait produire, avec 47 points en 62 matchs en 2024-25, malgré des blessures. Son contrat de 4,5 M$ pour une saison est un pari calculé.
Lindgren et Gaudreau: fiabilité et profondeur
En défense, Ryan Lindgren (4,5 M$ jusqu’en 2029) apporte une stabilité bienvenue. Toujours dans les plus, il incarne le défenseur fiable par excellence sans être flamboyant offensivement. À l’avant, Frédérick Gaudreau (2,1 M$ jusqu’en 2028) vient ajouter de la profondeur avec ses 18 buts et 37 points l’année dernière avec le Wild. Un autre ajout à faible coût qui pourrait rapporter gros.
Matt Murray: police d’assurance ou mirage?
Le cas de Matt Murray demeure l’un des plus intrigants. À 31 ans, il n’est plus le gardien — champion avec les Penguins de Pittsburgh — mais plutôt une option de secours derrière Daccord et Grubauer. Une assurance… pas tous risques.
Des départs sans regrets
Seattle a aussi fait le ménage… et fait plutôt de bons choix dans les circonstances. Burakovsky (37 points) n’a jamais vraiment trouvé sa place. Eyssimont? Un essai raté. Biro part en KHL. Rien qui fasse pleurer les partisans du monstre marin.
Kakko, Mahura et Meyers: des prolongations prometteuses
Kaapo Kakko, acquis en décembre 2024, a enfin montré des signes de vie avec 30 points en 49 matchs. Il prolonge pour 4,525 M$ jusqu’en 2028. Josh Mahura, champion avec les Panthers en 2023-24, reste pour moins d’un million. Ben Meyers, quant à lui, tente toujours de s’établir dans la LNH après un parcours de nomade. On dirait que la plus récente équipe d’expansion du circuit Bettman tient toujours à son choix en provenance du Canadien, Cale Fleury — du moins assez pour l’aligner avec les Firebirds de Coachella Valley dans la LAH.
Un Kraken plus outillé
Seattle n’a pas sorti le harpon, mais il a affûté ses tentacules. Pas de vedettes clinquantes, mais des ajouts qui collent à l’identité de l’équipe: travailleurs, fiables, sous-estimés. Reste à voir si cette créature des profondeurs peut remonter à la surface et faire des vagues… ou si elle continuera de s’enfoncer dans la noirceur des bas-fonds du classement de la LNH.
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