De nouveaux détails troublants émergent dans l’affaire d'inconduite sexuelle contre Ryan Kesler

L’ancien joueur des Canucks de Vancouver et des Ducks d'Anaheim, Ryan Kesler, se retrouve au centre d’une affaire judiciaire sérieuse.

En effet, comme le rapportait Sean Gentille et Katie Strang de The Athletic, en octobre dernier, des dossiers du tribunal démontreraient que Kesler avait été officiellement inculpé de deux chefs d’inconduite sexuelle au quatrième degré liés à des événements qui remontaient au 1ᵉʳ janvier dernier.

Sa comparution initiale avait eu lieu à la fin du mois d'octobre devant le tribunal de Bloomfield Hills, dans le Michigan, où il avait plaidé non coupable. Une conférence de mise en cause probable avait également été fixée au 6 novembre.

À ce moment, l’avocat de Kesler, Robert Morad, avait soutenu que son client :

Niait catégoriquement les allégations et était totalement innocent des accusations. Que ces accusations étaient sans fondement et qu'il était prêt à les contester vigoureusement devant le tribunal.

Puis, quelques heures plus tard, nous apprenions que les gestes reprochés à Kesler étaient d'avoir usé de force ou pression pour engager des actes sexuels avec la présumée victime ; une jeune fille de 16 ans, vraisemblablement amie d'une de ses propres filles, âgées de 15 et 17 ans.

Or, jeudi, de nouveaux détails troublants ont émergé dans cette affaire d'inconduite sexuelle.

Toujours selon Sean Gentille de The Athletic, "le juge de district Marc Barron aurait estimé que l'accusation avait établi l'existence de preuves suffisantes contre Kesler lors de l'audience préliminaire [...] selon laquelle, les deux chefs d'accusation allèguent que l'ancien de la LNH aurait eu des contacts sexuels avec une mineure par la force ou la contrainte et/ou que la victime était physiquement incapable de se défendre.

Comme mentionné dans l'article de Gentille, la victime aurait déclaré avoir été confrontée à des gestes plus que douteux de la part de l'accusé.

Après s'être endormie sur un canapé près de Kesler, quelques heures après une soirée du Nouvel An chez lui, elle s'était réveillée et avait constaté que le pied de l'accusé frottait son entrejambe et que le sien touchait son pénis en érection par-dessus son short.

Selon les dires, Kesler était vraisemblablement sous l'effet de l'alcool.

Avant que la victime s'endorme, Kesler aurait également posé quelques gestes discutables :

Après avoir choisi un film, Kesler lui aurait chatouillé la jambe. Rapidement, elle lui aurait demandé d'arrêter, ce qu'il aurait fait. Il aurait ensuite glissé ses jambes contre les siennes entre la table et le canapé. Puis, elle se serait assoupie pendant le film, et à son réveil, ses jambes étaient écartées, dans une position différente de celle où elle s'était endormie.

Kesler aurait alors tenté de la rassurer :

Je me suis réveillée, j'étais sous le choc! Je suis restée assise un instant, essayant de comprendre ce qui se passait. Lorsque je me suis levée du canapé, Kesler s'est levé aussi, m'a pris la main et m'a dit : « Ne t'inquiète pas, tu es en sécurité ici. »

Plus de détails suivront dans les prochaines semaines quant à la suite des procédures.

Vous pouvez consulter l'article de Sean Gentille de The Athletic en cliquant sur le lien ci-dessous ou en cliquant directement ICI.